C'était ce week-end à Oloron, à l'Espace Béatex, où hier encore on fabriquait des bérêts basques, béarnais ou encore version "el Che", et où ce week end c'est Jean Ortiz qui a ouvert la voie du maquis, celle des livres qui délivrent, celle des livres qui libèrent les mémoires enfouies, torturées, recyclées en mensonge d'Etat, en cours d'Histoire sans histoires, sans héros d'en bas, sans mémoire du coup...
Jean ortiz est venu accompagné de son dernier ouvrage "Etranges Terroristes étrangers" exhumer et faire vivre, au présent, la mémoire insoumise de cette résistance espagnole en Béarn, à l'heure où tant d'historiens versent dans la réécriture politicienne de l'histoire et règlent des comptes avec l'antifascisme.
C'était ce Week-end à Oloron, et dans les murs de l'usine on entendait la Voix du Sup (pas celle du subcomandante Marcos...) mais bien celle de Supervielle, l'enfant du Pays des Pyrénées, qui nous a fait "Boire à la Source" de la Poésie de la Transparence, celle qui nous donne à voir l'ailleurs dans l'ici...
C'était encore ce Week end à Oloron et Mathias Van der Beken venait nous présenter à 22 ans son premier ouvrage "Vivre avec la Myopathie", récit de vie d'une envie de lutter encore et toujours contre la maladie, cette injustice qui frappe et en face son courage qui répond du tac au tac...
D'autres rencontres avec Cynthia Chicorp qui continue a souffler son "Vent d'Oc" au delà des frontières, brandissant l'éthique des sans étiquettes, sillonnant le Haut Béarn à la recherche de rencontres entre les mots, les images, les hommes, et les femmes qui loin de s'essouffler apportent un air nouveau dans nos vies trop souvent polluées...
Le magazine "à Propos" était aussi présent avec Caroline Pérot qui s'est lancée dans l'aventure de faire découvrir le Béarn aux 7-12 ans...On a pu croiser la présence discrète de Claude Dendaletche, ce chercheur, ce marcheur, ce découvreur des Pyrénées, de ces écosystèmes, de ses mystères...
A noter aussi l'absence remarquée de Mr Hervé Lucbéreilh (oh le bel oxymore : ça c'était pour placer le mot : c'était le moment ou jamais...)...
A noter surtout la réussite, malgrè la faible fréquentation du public, de cette première édition (réussite limitée : là on a frôlé l'oxymore) qui a réuni de beaux livres, une belle diversité d'exposants, d'auteurs, de maisons d'éditions, d'associations, sans oublier les bénévoles qui ont réaliser un travail de fou (et vas y que je place le pléonasme dans le sprint final !!!)
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