jeudi 30 juillet 2009

Forcalquier opte pour une commune sans pub

Plus un seul panneau d’affichage publicitaire sur le domaine public forcalquiéren. Le maire Christophe Castaner et son conseil municipal viennent d’entériner le fait, le contrat avec le publicitaire est rompu dans les règles…


« Cette idée n’est pas la mienne à la base, avoue le premier magistrat, elle fait suite à une action antipub menée par un collectif anonyme que bon nombre des concitoyens ont appréciée ».

En effet, les publicités officielles ont été, en l’espace d’une nuit, recouvertes de slogans très explicites du type « touristes bienvenus dans une ville sans pub » ou « la pub nuit à votre santé ».



Fondamentalement la raison de cette décision municipale s’appuie surtout sur la volonté de bannir la pollution visuelle créée par la publicité afin d’imaginer une nouvelle forme de consommation « non imposée ».

"La Pub, explique l'édile, est partout dans l'espace privé comme dans l'espace public. Elle est présente dans le moindre recoin." A un moment, il faut dire stop en somme. "Surtout que la ville est la capitale des saveurs et des senteurs, alors ce serait contradictoire de maintenir cette pollution visuelle qui dénature le cadre", ajoute Castaner.

Une démarche qui s’inscrit dans une logique politique déjà engagée depuis plusieurs années : Forcalquier s’était déclarée en 2004 zone hors AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services)

mercredi 29 juillet 2009

OGM : l’Amérique s’inquiète

Des scientifiques américains de l’AAEM (American Academy of Environmental Medicine states) réclament un moratoire sur les OGM

C’est ce que l’on peut lire dans un long article paru dans Sentient Times.

Jeffrey M. Smith de l’AAEM affirme que « les aliments génétiquement modifiés n’ont pas été convenablement testés et présentent de graves risques de santé » et il ajoute : « Il y a plus qu’une simple association fortuite entre les aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes sur la santé. Il y a un lien de causalité ».

Au mois de mai dernier, l’AAEM est allée plus loin en appelant les médecins à aviser leurs patients, la communauté médicale, et le public d’éviter dans la mesure du possible toute nourriture génétiquement modifiée.

L’AAEM affirme que plusieurs études sur les animaux montrent de graves risques de santé liés à la consommation d’OGM : Infertilité, vieillissement accéléré, et altération des principaux organes et du système gastro-intestinal.



Selon le docteur Arpad Pusztai expert en sécurité sur les OGM, « les changements dans la condition immunitaire des animaux sont une particularité constante dans toutes les études consacrées aux OGM ».

Le docteur Amy Dean et John Boyles, médecin allergologue de l’Ohio conseillent à ses patients d’éviter la consommation d’aliments OGM.

Manuela Malatesta, au sein d’une équipe italienne, a publiée dans l’européen Journal of Histochemistry une étude édifiante constatant des problèmes immunitaires pour des souris nourries au maïs OGM bt.

Lorsque des rats sont nourris exclusivement avec du soja OGM, la plupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines, alors que le taux de mortalité est de 10% lorsque le groupe témoin est nourri avec du soja naturel.

D’autres observations ont été faites sur les rats et les souris : la couleur de leurs testicules passe du rose naturel au bleu foncé, et leur sperme est altéré.

Une étude de longue durée menée par la Deccan Development Sociéty a prouvé que tous les moutons nourris avec des plants de coton OGM (bt) sont morts dans les 30 jours.

Dans un petit village de l’Andhra Pradesh, les buffles se nourrissaient dans les plantations de coton sans problème. Le 3 janvier 2008, 13 d’entre eux ont pâturé sur des plantations de maïs OGM (Bt), et sont tous morts en 3 jours.

Dans le Sunday India, on a pu lire que « sur la base de dossiers médicaux, les victimes de démangeaison ont énormément augmenté dans l’agriculture liée au coton OGM (bt) »

Peu après l’introduction du soja OGM, les allergies au soja ont explosé de 50%.

Même en France, on n’hésite pas dans le ministère à évoquer un lien possible entre les OGM et les allergies.

Une étude gérée par le Ministère fédéral de la Santé, de la famille et de la jeunesse, réalisée par l’Université Vétérinaire de Vienne, (Autriche) prouve que les souris nourries avec du maïs OGM avaient moins de souriceaux, et que ceux ci étaient plus petits que la normale.

Aux Etats Unis, deux douzaines de fermiers ont signalé que des milliers de porcs sont devenus stériles après avoir consommé certaines variétés de maïs OGM.

Le docteur David Schubert constate que les instances régulatrices se basent presque exclusivement sur des informations fournies par les industriels de la biotechnologie et que ces données ne sont publiées dans aucun journal scientifique, ni ne sont soumises à l’expertise scientifique.

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mardi 28 juillet 2009

Comment Patrick Buisson a fait financer la chaîne Histoire

La chaîne privée Histoire a-t-elle bénéficié des mannes du ministère de la culture du fait de la proximité de son directeur général, Patrick Buisson avec Nicolas Sarkozy, dont il est un des conseillers officieux ?

Entre 2008 et 2009, 270 000 euros ont été accordés par la rue de Valois à cette chaîne de télévision diffusée sur le câble et le satellite, détenue à 100 % par TF1. Selon les explications officielles fournies au Monde par le ministère de la culture, la somme accordée à la chaîne Histoire visait à "valoriser l'action du ministère en faveur du patrimoine".

Après avoir pris part à la campagne présidentielle de M. Sarkozy, M. Buisson ex-proche de l'extrême droite, ancien journaliste à Minute et à Valeurs Actuelles, a quitté LCI en novembre 2007. Il a alors été nommé à la tête de la chaîne Histoire, dont le PDG est Laurent Solly, ex-directeur de campagne adjoint du candidat Sarkozy.



(...)Le ministère obtient ainsi le droit de rediffuser l'émission, intitulée "Vive le patrimoine", et verse, 65 000 euros HT à la chaîne dirigée par M. Buisson. Cette somme est suivie d'un second versement de 35 000 euros HT par le ministère, pour obtenir le droit d'avoir son logo au générique de chaque émission. " Puisqu'il s'agit cette fois d'un accord de parrainage, un second appel d'offres n'est pas nécessaire", explique-t-on rue de Valois.

Après l'obtention de ce premier marché pour un total de 120 000 euros TTC, l'administration a signé, le 9 juin 2009, un nouvel accord avec la chaîne Histoire pour un montant total de 150 000 euros. Cette fois encore le marché s'est conclu sans aucun appel d'offres, puisqu'il s'agit toujours d'un contrat de parrainage.

Discret avant le premier marché, M. Buisson s'est manifesté auprès de Mme Albanel de nombreuses fois avant le second accord de juin 2009. La ministre et le conseiller de M. Sarkozy ont déjeuné plusieurs fois ensemble "pour évoquer avec elles ses relations avec le président de la République", confie le même proche de la ministre. Quelques jours avant le remaniement du 23 juin, M. Buisson s'est fait fort de promouvoir son action à l'Elysée.

"Il aurait été demandé deux fois plus à la ministre, Christine Albanel, elle aurait signé des deux mains pour être dans les petits papiers de M. Buisson", assure une source proche de l'ex-ministre de la culture, qui tient à garder l'anonymat par crainte pour sa carrière.

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vendredi 24 juillet 2009

Emmanuel Todd: Le protectionnisme ou le chaos

Emmanuel Todd, né en 1951, est un démographe et un historien français. En 1976, son premier livre ("La Chute finale") pronostiquait l'effondrement du monde soviétique. En 1998, "L'Illusion économique" s'attachait à comprendre les causes de la stagnation des sociétés développées. En 2002, "Après l'empire" analysait le déclin des États-Unis et anticipait une crise financière déclenchée en Amérique.

La crise a révélé de nombreux dysfonctionnements dans l'économie et la finance, vous semble-t-il qu'on en tire les leçons pour le monde de demain ?

Il y a une ultime vérité qui n'a pas encore été acceptée : la crise provient d'un déficit de la demande à l'échelle mondiale, dont la cause première est le libre-échange. Le libre-échange a rompu l'équilibre entre la production et la consommation, il a conduit les entreprises à considérer leurs salariés comme un coût pur, et les a précipitées dans la compétition par la compression des salaires. L'irruption de la Chine et des pays émergents n'a fait que renforcer ce travers, qui aurait existé sans eux. Dans un monde où l'on comprime les salaires, la demande ne peut provenir que de l'endettement. D'où la crise.

Le libre-échange a aussi des avantages substantiels, il a déclenché une période de forte croissance...

Dans la première phase, il y a bien sûr les économies d'échelle et les bénéfices de la spécialisation, je ne suis pas aveugle à cela. Mais dans la seconde phase, les effets déprimants sur la demande l'emportent, lorsque les entreprises ne considèrent plus leurs salariés comme des consommateurs. Dans nombre de pays développés, les salaires stagnent depuis quinze ans. Le seul élément dynamique était l'endettement du consommateur américain et le déficit extérieur des États-Unis, qui a tiré la planète. Si les plans de relance en cours visent à rétablir un tel système, nous butterons vite sur les mêmes difficultés. D'autant que les difficultés de financement des États vont apparaître. Les investisseurs vont se rendre compte que l'État américain n'est qu'un super-Madoff, l'escroquerie du siècle. Il est tout à fait vraisemblable que l'on assiste à l'effondrement du dollar dans l'année qui vient.



Va-t-on vers le protectionnisme ? Le libre-échange est toujours défendu par les dirigeants du monde entier...

Les classes dirigeantes sont toujours les dernières à comprendre. Je note quand même un changement d'ambiance, les gens ne rient plus lorsqu'on parle de protectionnisme européen. C'est un beau projet, que celui d'une Europe protégée et relançant la demande par les salaires. Cela déclencherait probablement un nouveau cycle d'innovation technologique. Les délocalisations sont en effet un frein à l'innovation, parce qu'elles donnent accès à de vastes réserves de main-d'œuvre sous-qualifiée et sous-payée. Le personnage central du monde protectionniste, c'est l'ingénieur, et non le financier, qui triomphe au contraire dans le monde libre-échangiste. Pour le futur, ce sera ce monde protectionniste ou le chaos. Ou bien d'abord le chaos, et après ce monde-là.

Pourquoi les économistes sont-ils alors unanimes à condamner le protectionnisme ?

Ils sont incapables, malgré leurs efforts récents, de se réapproprier les concepts de la macroéconomie keynésienne, de concevoir la collectivité sociale ou nationale. C'est l'incapacité à penser le collectif qui aveugle notre époque et retarde le règlement de la crise. Cette société molle et atomisée qui est la nôtre n'a d'ailleurs pas que des inconvénients. Cela nous protège des folies collectives du dernier siècle. Malgré le chômage, il n'y a pas de petits bourgeois hystériques dans les rues pour réclamer un régime fasciste ou stalinien... Le niveau éducatif, qui est la variable déterminante de l'évolution d'une société, est aujourd'hui très élevé, même s'il ne progresse plus. Peut-être les évolutions idéologiques seront-elles beaucoup plus rapides et plus intéressantes qu'auparavant, grâce au niveau intellectuel des populations.

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mercredi 22 juillet 2009

La dette publique, une affaire rentable.

A qui profite le système ?

« La dette publique croît d’année en année et, si nous n’y portons pas remède, elle sera supportée par notre descendance. » Il y a, dans ce discours, de quoi nous culpabiliser à vie ! Il était donc plus que nécessaire de révéler le mécanisme de captation financière à l’origine de la dette : la Banque de France détenait autrefois le privilège de créer la monnaie nécessaire au pays, mais, en 1973, l’Etat a transféré son droit régalien de création monétaire au système bancaire privé qui consent à lui prêter, mais avec intérêt !

Avant d’équilibrer ses dépenses et ses recettes, l’Etat a besoin de disponibilités (comme un salarié demande une avance sur salaire) ; les intérêts de ces emprunts s’accumulent d’année en année et conduisent à la dette actuelle de plus de 1 200 milliards d’euros.

Il n’y aurait pas cette dette publique si l’Etat avait conservé son droit de création monétaire, au lieu d’emprunter à des investisseurs institutionnels... qui s’enrichissent au dépens des contribuables que l’on va solliciter pour régler l’addition ! Le transfert des charges ne se fait pas entre générations, mais entre couches sociales.





« II faut réduire la dette ! ». On crie a la faillite ! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d'aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit : « Assez de cette gabegie ! Il est temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l'heure est au travail et aux économies ».

Ce qu'on ne nous dit pas, c'est qu'il y a une quarantaine d'années, l'Etat français n'était pas endetté, à l'instar de la plupart des autres nations, d'ailleurs. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d'euros ! Pourquoi ? S'est-il produit quelque chose qui a fait que l'on ait soudain besoin de recourir à l'emprunt, alors qu'auparavant on se suffisait à nous-mêmes ? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?

André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder nous disent les vraies raisons de la dette et dénoncent les mécanismes destructeurs scrupuleusement occultés. Vulgarisateurs de la « chose économique », leur but est de permettre aux citoyens de « savoir », afin qu’ils ne se laissent pas impressionner par les épouvantails que l’on agite sous leur nez. Afin de comprendre surtout que nous avons tout pour relever l’immense défi humain et écologique de notre temps et que la dette et l’argent ne sont que « vrais-faux » problèmes.

mardi 21 juillet 2009

Paul Ariès: Contre le capitalisme vert

Paul Ariès est écrivain, politologue, professeur de science politique, d'Histoire et de sociologie de l'alimentation.
Il a été pendant 13 ans un acteur majeur de la lutte anti-sectes (il parviendra notamment à prouver les liens qui existent entre la scientologie et les multinationales de la mondialisation telles que Mc Donald et Coca-Cola).
Il assurera également des interventions au sein de l'Ecole nationale de la magistrature, de L'Ecole Nationale de Santé Publique et même du Centre national de formation de la police nationale. Il lance en octobre 2006 un Manifeste pour une grève générale de la consommation (in No Conso, Golias, 2006).
Proche de José Bové, il lui reprochera pendant la campagne de 2007 de choisir une sur-médiatisation plutôt que la force des idées.
Rédacteur au journal La Décroissance et au Monde diplomatique, Paul Ariès lance le 14 juillet 2007 un nouveau journal d'analyses politiques vendu en kiosque:
« Le Sarkophage »
Il est l'un des co-organisateurs du contre-Grenelle de l'environnement. Paul Ariès est en outre l'un des principaux animateurs du « Mouvement pour une décroissance équitable ». En Juillet 2009, il se rapproche, après l'arrivée de Martine Billard, démissionnaire des Verts, du Parti de Gauche, parti fondé en 2008 par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez

Paul Ariès s'entretient dans cet extrait avec René Balme, maire de Grigny.

vendredi 17 juillet 2009

L'Elysée payait les sondages OpinionWay / Figaro / LCI

Un rapport de la Cour des comptes pointe les anomalies du budget de la présidence

OpinionWay avait une bonne raison d'aimer Sarkozy : l'Elysée finançait en partie certains sondages, que publiait ensuite Le Figaro. C'est une des principales révélations du premier rapport de la Cour des comptes consacré au budget de l'Elysée.

Opinion Way, sondeur LCI/Le Figaro/Elysée



Dans le domaine de la communication et des médias, une des dix-neuf pages du rapport est employée à décortiquer le bien étrange fonctionnement des sondages à l'Elysée. On y apprend que l'Elysée a signé le 1er juin 2007 une "convention" avec un cabinet chargé de réaliser des études d'opinion, "pour un coût avoisinant 1,5 million d'euros". Les conditions sont... intéressantes : pas d'appel d'offre, ce qui est illégal pour un marché public de cette dimension, et seulement une page de contrat pour lier les deux parties. La Cour souligne le caractère "exorbitant" de cette convention, puisqu'elle prévoit que le cabinet décide seul des études à commander, à l'institut de son choix et quand il le souhaite, sans demander l'avis de l'Elysée ! En 2008, "près de 130" études auraient ainsi été commandées.

Source Arrêt sur images


"Nous sommes ici au coeur d'un système d'instrumentalisation de l'opinion et de connivence entre le pouvoir, un institut de sondage et certains médias", écrit la députée socialiste Delphine Batho, proche de Ségolène Royal, dans un communiqué diffusé jeudi soir.

Ségolène Royal et aussi le leader centriste François Bayrou estiment de longue date que l'Elysée utilise des instituts amis pour laisser penser qu'il a l'appui de l'opinion.

Le Lab'oratoire rencontre l'atelier sans portes, mardi 21 juillet à 19h à l'antimites

Pour une impro tout en Motzique, Le Mardi 21 Juillet à 19h dans le cadre des Mardi de l'insolite...
Le Collectif Lab’oratoire rencontre l’atelier sans porte à l’anti mite,
… …
Sur le ring, les mots en cascades des 2 Nikos (Nicolas Vargas et Nicolas Loustalot) font écho au Chaos de sons et de sample de SebTi (Sebastien Tillous) pendant que Beb Kabahn à la vrille syllabique comme au chant fredonne tout ce qu’elle a dans son antre…

L'Anti-Mites
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Route de Pau
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Tel : 05 59 39 55 78
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vendredi 10 juillet 2009

Martine Billard: Pourquoi je démissionne des Verts

J’ai décidé de démissionner aujourd’hui d’une organisation dont le projet n’a plus que de lointains rapports avec celui auquel j’avais adhéré il y a 16 ans. A cela, il y a 3 raisons majeures :

1/ l’incompréhension des réalités du monde du travail

Du fait de leur composition sociale (très peu de salariés du secteur privé en dehors des secteurs de la communication et de l’informatique) et de leur vision restreinte de l'écologie, les Verts se préoccupent peu des questions sociales et encore moins du travail, en dehors de déclarations généralistes. A l'exception du champ environnemental, ce sont toujours les mêmes militants, ceux qu’on appelle la « gauche des Verts », qui sont présents depuis des années sans réel soutien du parti Verts et souvent même en opposition avec d'autres militants pour qui il est incongru de perdre son temps avec le social lorsqu'on est écologiste. Les Verts apposent leur signature sur beaucoup d’appels à mobilisations ou de déclarations de soutien
mais, concrètement, sont très peu impliqués dans les collectifs et réseaux associatifs non-environnementaux et encore moins syndicaux.

2/ un parti de plus en plus institutionnel

J’ai rejoint les Verts en 1993 pour l’écologie, le féminisme et la politique autrement. C’était un parti bouillonnant, parfois imprévisible mais toujours vivant. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où tout débat véritable est étouffé au profit d’un seul objectif, obtenir le plus d’élus possibles. Certains appellent cela du pragmatisme, malheureusement cela tourne souvent à l’opportunisme.
La politique autrement a aussi été rejetée au rang des vieilleries à jeter au rebut : le cumul des mandats s’étend et se revendique (la moitié des parlementaires nationaux, bon nombre de conseillers régionaux). La course aux postes est constante et manifestement déjà relancée par le récent succès d’Europe Ecologie. La démocratie interne s'est réduite à une peau de chagrin et le fonctionnement clanique imprègne beaucoup de décisions : la transparence est en net recul et nombre de demandes d’éclaircissements y compris au sein des instances de délibération des Verts (Conseil national interrégional) restent lettre morte.

Martine Billard

3/ l’effacement du clivage droite/gauche

J’ai toujours été une femme de gauche et je le reste. Je sais que certains considèrent cela comme dépassé, archaïque, ringard. C’est vrai que les partis de gauche sont souvent désespérants et incapables de comprendre les enjeux du 21ème siècle. Mais, à droite, Nicolas Sarkozy est porteur d'un projet libéral-autoritaire pleinement assumé et il faudrait avoir honte d’être de gauche ? Lorsque la gauche se délite, comme dernièrement en Italie, c’est la droite dure et populiste qui occupe l’espace politique, et non le centre ou l’écologie.
J’ai été élue députée en 2002 sur la base d’une candidature écologiste soutenue par le Parti socialiste au premier tour et par l’ensemble des forces de gauche au second tour. J’ai été réélue en 2007 dans une configuration similaire (Verts-PS-PRG, au premier tour et toute la gauche au second).
Je ne peux donc me réjouir de la crise de la gauche alors qu’aucune force de gauche n’est encore prête à prendre le relais pour proposer un nouveau projet politique de transformation sociale, écologique et démocratique à la hauteur des réponses à apporter à la crise globale du système à l’échelle de la planète.
Mes convictions écologistes n’ont pas changé, elles se sont même renforcées. Mais justement, parce que l’urgence est de plus en plus grande, je ne peux me résoudre à une simple gestion environnementale du système, toute positive qu’elle soit, sans que cela ne s’articule à un projet global clair. Pour affronter la crise actuelle - économique, sociale, démocratique et écologique -, il faut apporter des réponses qui ne se contentent pas de changements à la marge. Les Verts n’ont plus cette audace : d’un parti pour la transformation de la société, ils sont devenus un parti d’accompagnement.
Les résultats des européennes constituent certes une bonne nouvelle pour l'écologie mais je suis en désaccord avec le projet politique d'Europe-Ecologie, tel que confirmé ces derniers jours par ses animateurs. En effet, je ne peux me retrouver dans un rassemblement qui entretient la confusion quant au clivage droite/gauche, au point, pour certains, de prôner un élargissement du rassemblement jusqu'à des environnementalistes membres du gouvernement UMP ou participant à des exécutifs municipaux de droite.
J’ai donc décidé de faire le pari de construire ailleurs la synthèse entre le social et l’écologie pour laquelle je me suis battue pendant 16 ans chez les Verts. C'est pourquoi, avec Paul Ariès, objecteur de croissance et directeur du journal Le Sarkophage, nous lançons un appel aux écologistes de gauche afin d'oeuvrer à l'évolution du Parti de Gauche en ce sens, en participant à la préparation de son congrès programmatique de fin d'année.
Face à l’hégémonie de la droite en Europe, c’est une force de gauche et écologiste qui est nécessaire, et non une force centriste.

Martine Billard

Source

jeudi 9 juillet 2009

11ème Festival de Sarrance les 17 et 18 Juillet avec los Tuños


11 ème édition du Festival de Sarrance 17 et 18 Juillet 2009

Vendredi 17 Juillet
: Repas du village sur réservation, apéro. Concert : - Les Sarrazins (chansons françaises) - M'Air Si Do Rien (Slave & Roll)

Samedi 18 Juillet - M'Air Si Do Rien (Slave & Roll) - Dé'Clique (reggae, chansons française) Meltin'Kolcha (ska, reggae, punk, hip-hop) Betty Gloop's (Rock)

mercredi 8 juillet 2009

Paul Ariès: Pour le repos dominical

Le gouvernement Sarkozy a choisi de faire du travail le dimanche le grand symbole de sa politique à la fois antisociale et anti-environnementale au nom du dogme économique parfaitement résumé dans son slogan de campagne « travailler plus pour consommer plus ». Les anti productivistes ne sont pas étonnés que ce pouvoir à genoux devant les milieux d'affaires veuille en finir avec l'un des derniers emblèmes d'une société qui se refuse à être uniquement une société économique composée de forçats du travail et de la consommation. La faiblesse des réactions du mouvement social n'est pas davantage pour nous surprendre car cette remise en cause du repos dominical traduit une victoire bien antérieure dans les têtes… Nous sommes pourtant convaincus qu'il est possible de résister et de créer sur ce terrain un rapport de force qui dépasse les clivages sociaux, politiques ou confessionnels habituels. L'anti productiviste que je suis se moque éperdument que ce jour tombe un dimanche : l'essentiel est que toutes les sociétés ont toujours admis la nécessité d'avoir (au minimum) un « jour différent » pour se livrer à d'autres activités que celles qui assurent la vie économique. Faut-il rappeler que 150 jours au moyen âge n'étaient pas travaillés car consacrées à Dieu ? Je ne fréquente personnellement aucune église mais j'ai, durant toute ma vie, fait mille autres choses le dimanche que travailler ou consommer comme faire la grasse matinée, distribuer des tracts sur le marché, partager un repas avec des amis, faire la sieste, bouquiner, etc. Tout cela n'a vraiment de sens que parce qu'une loi impose au nom de l'intérêt général de rompre avec le rythme habituel, bref à sortir de la routine pour imposer une autre temporalité et avec elle d'autres bruits dans ma ville, d'autres odeurs, d'autres gestes, d'autres regards, etc. (...)

Paul Ariès

Les milieux d'affaires vont profiter de l'affaiblissement du syndicalisme et de la généralisation des modes de vie capitalistes pour développer, dès les années 1980, une très forte pression dans le secteur des seules grandes surfaces (hors commerce de bouche dans un premier temps) puis de tout type de commerce pour obtenir une libéralisation de la loi de 1906. Les arguments avancés sont en partie traditionnels (assurer la rentabilité économique, sauver les emplois) et en partie plus modernes : satisfaire la demande légitime des consommateurs...
La gauche a pesé d'abord de tout son poids pour garantir le principe du repos dominical.
Un rapport du CES de 1989 détruit chacun des arguments de la droite et des milieux d'affaire. Non seulement l'abolition de la loi de 1906 entrainerait la destruction des commerces de proximité, l'exclusion familiale et sociale des salariés du dimanche mais elle renforcerait la tendance au consumérisme préjudiciable socialement, financièrement et écologiquement.
La victoire du sarkozysme va inverser le rapport de force car, face à une gauche aphone et à un mouvement écologiste affaibli, il devient possible de justifier cette régression au nom de la défense du pouvoir d'achat, de la liberté de travailler et de consommer et des libertés locales.


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Un été sous le signe du ça-Ï !

Pakopolen à la Fête des Vignerons...à Lasseube

PAKOPOLEN, avec d'autres, représentent la nouvelle vague du trad. Ils baignent le répertoire traditionnel gascon dans le XXI ème siècle et les influences musicales qui les entourent. Ils seront le dimanche 12 juillet 2009 à Lasseube pour la Fête des Vignerons avec Paraules de Bal.
En savoir plus sur Pakopolen

Camina e Canta

Une randonné atypique pour tous les publics.
Marcher, chanter, découvrir, se retrouver, prendre plaisir… Prendre le temps, une journée et une nuit de s'attarder sur les richesses du cirque de Lescun en Vallée d'Aspe, dans les Pyrénées. Deux “guides” à la fois accompagnateur en montagne, naturaliste, conteur, musicien et chanteur traditionnel… vous mènent dans ce magnifique paysage pour un redécouverte de tout les sens. ++ infos
avec le soutien de l'office du tourisme de la Vallée d'Aspe

>> vend 31 juillet - Cirque de Lescun - Vallée d'Aspe (64)

Renseignements et inscriptions :
Office du Tourisme de la Vallée d'Aspe : 05 59 34 57 57 aspe.tourisme@wanadoo.fr


La fête du Bois

Une fête de village, à Lucq de béarn,au coeur de la forêt sacrée. Des ateliers dans les granges, des guinguettes, des exposants, des jeux, des parcours, des projections et des concerts.

>> vend 11 et sam 12 septembre - Lucq de Béarn (64)

programmation :
Arremudis - conte en musique
Les Troublamours - tarantella gitano guinguette
Cyrille Brotto en solo - bal centre France
Ba'al - mystic bal de gasconha
Toad - bal auvergnat

Entrée tarif unique : 3.00 €

mardi 7 juillet 2009

Fernandel nous explique l'emprunt d'Etat

Après l'extrait du film "le Président" d'Henri Verneuil, nous vous proposons à nouveau de plonger dans les archives cinématographiques pour découvrir ce court extrait de "François 1er", film de Christian-Jaque sorti en 1937.


Julie Seman et David Rojas à l'anti-Mite ce soir pour un hommage à Garcia Lorca


Ca se passe à l'Anti-Mite, dans le cadre des Mardi de l'insolite,le Mardi 7 juillet à 19 heures, le Collectif FMR vous embarque pour un voyage au pays del arte flamenco au son de la guitare flamenca et de la poésie de Federico Garcia Lorca. El arte flamenco, à travers la guitare, l’Andalousie et sa terre à travers la vidéo et el Romance Gitano à travers la poète...ce trio nous emporte dans les sentiments de la vie...de la passion d’un peuple, de sa culture et de son poète. "Un livro sobre la vida."
Guitare: David Rojas
Poésie et vidéo: Julie Seman


Et, comme d'habitude.... une verre après! Ensemble, pour refaire le monde...
amitiés

Josiane DELLOULE
L'ANTI-MITES Vêtements de création

Le Gabarn - Route de Pau
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lundi 6 juillet 2009

Instants Jazz à Oloron, l'oeil de Laurent Ferrière


Jazzoloron s'est terminé depuis hier soir. Une édition 2009 qui a commencé dans une chaleur très estivale dont les premiers accents ont été ceux de la capverdienne Mayra Andrade. Sur ce blog de Laurent Ferrière, vous retrouverez chaque jour, des instantanées du festival côté scène comme côté coulisses.
Auteur photographe installé à Oloron Sainte-Marie, Laurent Ferrière vous livre quelques clichés de ces quelques jours d'un festival auquel nous sommes très attachés.

Instants Jazz à Oloron

vendredi 3 juillet 2009

Bolivie - Campagne " COCA ET SOUVERAINETE " vu par Jean Lassalle

APPEL A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE !!!
Bolivie - Campagne " COCA ET SOUVERAINETE "
Conférence du 11 Février 2009,
organisée par l'Ambassade de l' Etat Plurinational de Bolivie en France.
Maison de l Amérique Latine - Paris - France


Intervenant : M.Jean LASSALLE, député MODEM des Pyrénées-Atlantiques, Président de l'APMM.

Les enjeux après l' approbation de la Nouvelle Constitution de l' Etat Plurinational de Bolivie.

Une des politiques centrales du gouvernement de Bolivie est la revalorisation et la réhabilitation de la feuille de Coca pour réaffirmer les valeurs historiques et culturelles de la feuille sacrée ainsi que de favoriser des processus de transformation productives pour profiter de ses bienfaits et favoriser le changement de son statut juridique dans les conventions internationales.

L'objectif est de donner un nouvel essor à la recherche et à l'industrialisation de la feuille de Coca, ainsi qu'exiger son retrait de la liste I de la Convention Unique sur les Stupéfiants de 1961, comme étant un droit des peuples andins et amazoniens de gérer leurs modes de vie et leur développement économique.

Il est grand temps d' apporter notre soutien au Peuple Bolivien en vue de la dépénalisation et déclassification de la feuille de Coca ...!!!

Travail le dimanche: Une régression sociale majeure

Durant la semaine du 6 juillet, la loi sur le travail du dimanche (rebaptisé pour l'occasion "repos dominical" ) sera examinée dans sa quatrième version, après trois premières moutures peu convaincantes.
Cette fois-ci, elle autorisera les entreprises de 500 communes françaises représentant la moitié de la population à faire travailler leurs salariés, "de droit", le dimanche. Donc sans aucune contrepartie, ni volontariat, ni bonus salarial, ni repos compensateur...



A partir de la loi de 1906, le congé du dimanche n'a plus rien de religieux. Une «loi pour la sanctification du dimanche» avait effectivement été promulguée en 1814, mais elle était tombée en désuétude puis définitivement abolie par une loi de 1880. En 1906, on réinvente le dimanche dans une perspective laïque. La loi repose sur deux valeurs nouvelles, inventées au XIXe siècle : le repos et la famille. Dans les entreprises ou les secteurs où le travail du dimanche est la règle, les salariés sont usés et donc plus souvent exemptés de service militaire. Or, à cette époque, les gouvernements ne peuvent prendre le risque d'armées dépeuplées. Le sujet de la fatigue apparaît alors. Comme celui de la dépression, qu'on appelle encore mélancolie, ou de la tuberculose et de l'alcoolisme ouvrier, considérés comme deux fléaux. La préoccupation de la famille, elle, rejoint une vieille inquiétude des élites : comment le peuple vit-il son temps libre ? On attribue alors un rôle capital à la femme, qui doit préparer un bon foyer à son mari... et lui faire perdre l'envie d'aller au troquet. Le mouvement ouvrier lui-même entre dans ce discours : en 1912, des affiches de la CGT pour la «semaine anglaise», dont le samedi après-midi et le dimanche sont fériés, montrent une vie familiale idyllique où des enfants cueillent des fleurs avec leurs parents...

Autre point souvent méconnu : ce ne sont pas les ouvriers qui ont porté la loi de 1906. A cette époque, ils avaient déjà bien souvent obtenu le congé hebdomadaire dans les usines ou les ateliers. En fait, c'est le mouvement des employés du commerce, né dans les années 1890 avec les grands magasins, qui s'est mobilisé. L'espérance de vie se limitait à moins de 40 ans chez 45% des employés et des coiffeurs. Ils organisent des manifestations, soutenues par la CGT et le mouvement ouvrier, et rassemblent par exemple 3.000 personnes à Bordeaux. C'est finalement sous la pression de la rue que le Sénat vote la loi de 1906, première victoire sociale des employés.


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jeudi 2 juillet 2009

L'anti-mite expose : Utopie Natur'aile...



Mythes, Anti-Mite, Dynamique utopique, cheminements atypiques, il y a de l’ailleurs dans l’ici et maintenant, il y a de la Matière-de l’Anti-Matière, de l’avant garde, de l’art hier, il y a les fils du vent et leurs fils plus ou moins visibles, qui maillent la toile et qui se mouillent pour relier les rives, délier les rêves parfois pris au piége et poings liés…

Mythes, Anti-Mite, Dynamique utopique, Natur’aile déployée, prête à s’envoler de son nid d’Juillet pour mettre cap sur le mois d’Août, ce moi qui doute jusqu’à s’étendre, Septembre jusqu’à ce que sonne le tendre ding dong de la rentrée des clashs en rang serrés…

Mythes, Anti Mite, Dynamique utopique, espace d’expoésitions, de rencontres polyrythmiques, de Mardis de l’insolite-Terre-Eau culturel sculptant le culte trans’artistique de Kali déesse hindou de la création toujours en mouvement…

mercredi 1 juillet 2009

Quand Sarkozy promettait le maintien de la retraite à 60 ans

Dans un entretien à RTL le 27 mai 2008, un an après son élection, le président de la République avait confirmé cet engagement. Interrogé sur le recul de l'âge légal de départ, et notamment la volonté de la présidente du MEDEF Laurence Parisot de voir cet âge passer à 63,5 ans, Nicolas Sarkozy avait eu la réponse suivante:



"Elle a le droit de dire ça. Je dis que je ne le ferai pas pour un certain nombre de raisons. Et la première, c'est que je n'en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français, je n'ai donc pas de mandat pour faire cela".

Lars Olofsson veut imprimer à Carrefour la culture de la performance

Le nouveau patron de Carrefour, Lars Olofsson, a annoncé, mardi 30 juin, un plan de relance du groupe, dont la croissance est en panne sur ses principaux marchés, à commencer par la France. L'ancien dirigeant du suisse Nestlé veut transformer en profondeur le deuxième groupe de distribution du monde. Il donne rendez-vous en 2012, période à l'issue de laquelle Carrefour devra avoir dégagé des gains de 4,5 milliards d'euros.(...)

La pression s'exercera sur les principaux fournisseurs de Carrefour, à qui est demandée une "meilleure collaboration".(...)


Vidéo d'un petit actionnaire/client Carrefour se plaignant de la qualité globale de certains produits proposés par l'enseigne:



(...) La pierre d'angle de cette stratégie sera la marque Carrefour. Conscient qu'elle est jugée chère par les consommateurs "de manière injustifiée", il lance un programme destiné à changer l'image prix du groupe. "Nous ne nous lancerons pas dans une guerre des prix, où tout le monde perd", précise toutefois M. Olofsson.
Mais grâce à un nouvel outil, Carrefour compte appliquer des baisses de prix sur quelques produits "sensibles" pour les consommateurs, comme la baguette de pain, tout en ajustant, parfois à la hausse, le prix d'autres articles.

Lire l'intégralité de l'article sur Le Monde

Festival de Jazz à Oloron : des rives et des notes


La ville d'Oloron Sainte-Marie accueille pour la 16ème édition le festival Des Rives et des Notes, organisé par l'association "Jazz à Oloron". Des rives aux sonorités exotiques nous transporteront dans les îles: Guadeloupe, Cap-Vert, Cuba, Nouvelle-Zélande,... Et les notes musicales mêleront salsa, latin-jazz, gwoka, mambo, jazz... Des artistes de renommée internationale feront escale sur les berges du gave d'Aspe, site du festival, et à l'Espace Jéliote, pour des concerts émouvants. On retrouvera entre autre Mayra Andrade (Cap-Vert), Jacques Schwarz-Bart (Guadeloupe), Yaron Herman Trio (Manhattan, Israël et Ile de France), Emiko Minakuchi trio (Japon), Robert Fonseca (Cuba), à l'auditorium Jéliote toute la semaine.

Le festival donne pour la 4ème fois une chance aux jeunes groupes et solistes en devenir avec « Tremplin ». Des prix seront remis ainsi qu'une programmation de dates de concerts dans la région. Il est encore temps de s'inscrire!
La ville d'Oloron vivra au rythme du festival avec diverses animations: rafting, pêche à la mouche, traversée du gave en tyrolienne, mais aussi promenades, ateliers, jeux de bois pour les enfants. Côté culture, le public pourra découvrir des expositions de photos et de peintures mais aussi de voitures de collection, ou encore admirer le savoir-faire d'artisans. La gastronomie ne peut évidemment être laissée de côté: cuisine des îles ou cuisine traditionnelle, à toute heure, vous trouverez de quoi vous restaurer.
Pour un week-end de détente, Des Rives et des Notes nous propose un florilège d'activités, entre musique et loisirs, à ne surtout pas manquer.

Le Festival Des Rives et des Notes à Oloron Sainte-Marie du 30/06 au 05/07 2009, organisé par « Jazz à Oloron »:
Tarifs: de 15 euros à 22 euros pour chaque concert à l'Espace Jéliote.
Un pass festival pour les 8 concerts à l'Espace Jéliote à 70 euros.
Un pass week-end uniquement à 60 euros (vendredi inclus). Un pass le samedi à 30 euros, la même chose le dimanche.
Billetteries: dans les points de vente habituels (grandes surfaces, Fnac, Virgin, Cultura), à l'Office de tourisme d'Oloron ou auprès de « Jazz à Oloron ».
Contacts: - Association jazz à oloron: 05.59.39.82.47 (contact@jazzoloron.com)
- Office du Tourisme d'Oloron: 05.59.39.98.00

Les arts en place dans l'oeil de FRANCOIS MANIERE

Louise Michel, l'histoire de la commune de Paris par Berthe Sahores à Gurmençon


Vendredi 03 juillet 2009 à 20h 30, salle de la mairie
A l'initiative de la BIBLIOTHEQUE de Gurmençon
Pour I'ASSOCIATION des AMIS de la COMMUNE de PARIS l87l,
Berthe SAHORES présente
LOUISE MICHEL, L'HISTOIRE DE LA COMMUNE DE PARIS


Un chapitre souvent dissimulé mais determinant qui a changé le cours de I'Histoire :
Qu'a été cette révolution impossible aux anticipations audacieuses, republicaines, sociales, culturelles... ?
Aujourd'hui, dans un monde différent, comment s'affirme la modemité de la Commune ?
Remarquons que c'est la Province avant Paris qui prend I'initiative et qui s'organise en Communes en l87l...

Propos, chansons communardes, documents et Jurançon de l'amitié ...