samedi 23 février 2008

La chanson du Pervers

Les pervers narcissiques n'éprouvent aucun respect pour les autres, qu'ils considèrent comme des objets utiles à leurs besoins de pouvoir, d'autorité, ou servant leurs intérêts. Il font des promesses qu’il ne tiendront pas, sachant que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Pris en flagrant délit de mensonge, ils sont capables de nier avec un aplomb hors du commun...Charité bien ordonnée commençant toujours par soi-même, ils savent parfaitement et farouchement défendre leurs intérêts dont ils ont toujours une vision très claire. Ils essaient de profiter à chaque instant de toutes les opportunités, de toutes les personnes rencontrées, et ces personnes sont systématiquement instrumentalisées pour en tirer, autant que possible, avantage pour eux. Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû. Ils n'admettent aucune remise en cause et aucun reproche.
(...) Le pervers narcissique est le plus souvent doté d’une combativité extrême et d’une capacité de rebond remarquable. Sa mégalomanie, son narcissisme, voire sa paranoïa, renforcent cette combativité. Souvent immensément orgueilleux, voire mégalomane, le pervers narcissique aime gagner, à tout prix, sans fin, et ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups les plus retors, pour ne jamais perdre. Le pervers est comme un enfant gâté. S’il ne rencontre pas de résistance, il ira toujours plus loin.A la longue cette tendance, qui peut lui assurer une dynamique du succès pendant un certain temps, devient une addiction. Signe de sa mégalomanie, elle la renforce en retour, et l'amène à ne plus pouvoir tolérer la moindre frustration ou contradiction.

l'intégralité du texte est ici http://familles.blogs.liberation.fr/hefez/2007/05/petite_leon_de_.html

jeudi 21 février 2008

Elections Oloron 2008 : décolorons le débat !

Suite à un précédent texte "Il est leurre de Vendre des contes", ayant chatouillé quelque peu la vigilance anti-sectaire d'un lecteur anonyme (éléments du débat), je tenais à prévenir les lecteurs de Décolorons de mes potentielles dérives qui pourraient m'amener à commettre prochainement, ici même, d'autres délits de libre expression, voir même de sens Cri-TIC.
Mes idées et mes idées-O, n'étant pas très "Saints", il convenait de rappeler aux lecteurs inconscients (sujets à l'endoctrinement par le camps Gourou) le fond dément de ma po-éthique...
Ame sans cible s'abstenir !...

La pensée est un arc,
et les mots sont des flèches,
que la plume décoche,
sans se cacher,
dans le coeur du sens-cible...

Ici, pas de secte-Taire,
juste des avis sur nos vies d'insecte-Terre.
Ici des mots, des échos colorés, des décodeurs,
des décolorons les "coups-leurres" des couleuvres,

Ici on est pas dans la pensée juste,
on nait juste dans la pensée,
celle qui se cherche, se déploie,
celle qui dit que le chemin c'est le détour,
celle qui accouche dans l'ombre, dans la marge,
celle qui Trans-spirale,
qui croise le faire et le dire,
qui ose se jeter à l'ose,
défaire, contredire,
se tremper, se tromper,
celle aussi qui propose d'autres rives, d'autres rêves...

N'hésitez pas à laisser des comment-taires...

mardi 19 février 2008

Elections Oloron 2008 : Fabien Reichert, l'homme qui a renversé Lucbéreilh !

"Je tombe à la renverse lorsque je lis le journal et que je vois que celui là même qui nous demandait d'organiser des inaugurations et des extensions de skatepark nous explique brutalement que nous n'aurions rien fait pour les jeunes..." Hervé Lucbéreilh discours du 8 février à la salle Palas

Il est calme, le visage détendu, le regard de celui qui n'a rien à se reprocher... Fabien Reichert tient avec sa mère Christine le magazin Music'Oloron, préside l'ASO (association des skateurs oloronais)depuis sa création, et fait parti des membres actifs d'Oloron Prévention. Aujourd'hui Fabien a choisi de s'engager dans la liste des forces de gauches menée par Bernard Uthurry qui comme lui ne voit pas la jeunesse comme une menace (une source d'insécurité qu'il faudrait surveiller, discipliner et si possible mater), mais plutôt comme une source d'innovation et d'inspiration dont la politique a tous niveaux a plus que jamais besoin.

Aujourd'hui Fabien a choisi de s'engager pour défendre une certaine vision de la politique, pour l'incarner, pour lui donner un nouveau virage et lui offir par là un nouveau rivage. Fabien s'est engagé au nom d'un idéal, d'une utopie, de ce lieu qui n'existe pas aujourd'hui, et qui pour autant prend naissance sous ses pieds, sur ce chemin qui n'existait pas avant ce pas qui pour la première fois s'y est engagé, enfin libre d'ouvrir une nouvelle piste.

Fabien s'est engagé pour un idéal et Mr Lucbéreilh qui a "tout fait" pour le skatepark(croyant ainsi tout faire pour les jeunes), ne l'accepte pas... Il n'accepte pas en effet l'indépendance d'un citoyen, par ailleurs président d'une association, et qui a le droit d'exiger plus de moyens pour la politique jeunesse sur Oloron, de défendre une autre vision de la jeunesse et par là même une autre politique jeunesse, dépassant le cadre du skate-park, qui ne doit pas être considéré comme un zoo à jeunes... Il n'accepte pas non plus que Fabien puisse repréciser les choses et les remettre dans leur contexte...

Ce n'est pas le maire qui a créé le skate park (lancé par la municipalité de gauche en 1999), ce n'est pas lui non plus qui organise les inaugurations et autres moments festivo-culturels qui ne sont que le fruit de l'implication des membres de l'ASO et de ses partenaires comme Oloron Prévention ; lesquels ne font appel à la mairie que dans le cadre de demandes bien précises (mise à disposition d'une scène).
Il est en effet bon de rappeler les faits, de mettre les choses à leur place et de repréciser le rôle des associations à Mr Lucbéreilh. Les associations sont des entités libres, indépendantes, avec des projets approuvés par ses membres et qui peuvent être soutenues par différents partenaires dont la mairie qui n'est au mieux qu'un maillon de la dynamique associative et non le moteur essentiel et indispensable comme voudrait le croire ou le faire croire Mr Lucbéreilh.

vendredi 15 février 2008

La planche de Skate "Music'Oloron"...



Courte page de Pub...

mercredi 13 février 2008

Décolorons la police et ses méthodes...


Sans casque ni bouclier.
Témoignage d'un Officier de la Police Judiciaire, qui nous parle de ce que les policiers n'ont pas le droit de dire publiquement.Il dresse un état des lieux de la police française et de son utilisation en tant qu'outil de répression et de pouvoir. La police est un service public, elle est manipulée par le gouvernement.
Les chiffres sur la délinquance sont disproportionnés. Il y a une politique de création du délit orchestrée par l'Intérieur.
Reportage réalisé en octobre 2005 par Regardeavue

lundi 11 février 2008

Sexy O...


Montage réalisé avec Animoto
Photos de Jean Sarsiat

vendredi 8 février 2008

Liberté pour Jacques Morio...


Rendez vous ce soir à 18h30 pour témoigner de votre solidarité à Jacques Morio, sa famille et ses amis, devant le tribunal de Pau.

Plus d'informations sur le contexte de son arrestation, sur le site d'Anaram au patac

jeudi 7 février 2008

J'hymne : ô pédis

J'hymne aux pédis
(cures de l'âme)
quand on chante cité
de pierre ta terre d'eau
sur les ponts des quartiers de lune où
s'arrosent de gravier
les trois soeurs d'Eötvös
sont tassées sur la rive
carrefour dévalé près du centre
leclerc ô temple des cultures et
du vélocypède d'après les gau
les gau-gau les gaulois
qui m'ont bien mis les nerfs
le barde sur sa branche attaché par les
pieds de vers
de mire
lis -ton texte ! Bon Dieu !
Relis-le, mais ne le relie pas !
Nos paires Dieu merci, (Bénit-soit le Seigneur)
n'ont pas de vie si lon-
gue. Allonzenfants.

(variations sur un refrain)

mercredi 6 février 2008

Municipale Oloron 2008 : Hervé Lucbéreilh...

Il est leurre de vendre des contes...
Sous le voile des façades
Les fantômes de la transparence,
Sont démasqués,
Tout comme,
Les blagues de Financ’Aïe,
Le sacre du sacré,
L’excellence sans le « local »,
Les concertations à sens unique,
Les coûts de com de l’avénement au quotidien,
Les trompes l’œil d’une ville tremplin,
La Politique de la course aux labels,
Les Vivons Oloron noyés dans le Saturday nignt blues,
La libre expression réduite à néons sur des panneaux sans âme,
N’oublions pas
Les promesses non tenues,
Les cartes UMP non rendues,
Les petits commerces vendus,
Le développement en péri-fait-fric,
Les contradictions schizophréniques,
Le tout tourisme à la traitraine,
Le développement durable gadgetisé, vitrinisé,
Les confluences d’intérêts,
La jeunesse scooteurisée : stigmatisée, Macdotisée
La culture identi-taire sanctuarisée,
Les associa-pions instrumentalisées,
Les intimidations à peine masquées,
Les « pas d’accords », les « pas contents »,
tenus par la laisse des liasses (subventions),
Sans oublier,
Les employé(e)s de Mairie moins que rienisés...

Mr le Maire,
Il est l’heure de rendre des comptes,
La guerre des façades s’achève,
Il vous faut sauver les meubles…

mardi 5 février 2008

Délit de Vagabondage : l'avis d'un expert...



Encore une bonne idée pour les municipales.
Le bon sens de Jean MOLO en action pour une mesure super sociale.

lundi 4 février 2008

Une Mini centrale Hydroélectrique à Lescun ?

Un dossier d'étude a été posé par la mairie de Lescun afin d'étudier la rentabilité du captage des gaves d'Ansabere et du Lauga soit environ 8 km de rivières pour produire 2200kw. Un des joyaux de la pêche sportive est menacé par un tel aménagement, le saviez vous ?

Ci dessous, un extrait du témoignage de Fario :

"Je trouve complètement impensable dans le cadre d'un développement touristique durable et viable que sous prétexte de subvention et de manque à gagner (suite à la hausse des débits réservés accordée par EDF) que l'on puisse mettre à sac l'avenir halieutique de la vallée d'ASPE ! Si les ouvrages Hydroélectriques avaient été bénéfique pour nos rivières depuis plus d'une cinquantaine d'années, je pense que nous le saurions... On ne peut pas parler d'énergies propres quand celles ci compromettent gravement la vie piscicole, faune et autre flore de nos gaves. Cette pseudo émergence des énergies renouvelable ne profite qu'au GPAE et à la société SERHY(Dans le cadre du projet de Lescun). Les acteurs locaux ne pèsent pas encore les conséquences écologiques de tels actes. Le renfort du discours "politiquement correct "sur le réchauffement climatique va finir si il n'y a pas de mobilisation collective par enterrer définitivement le développement touristique et halieutique de nos vallées..."

Pour plus d'infos, rendez vous sur le site de Forum Pêche 64

Pour signer la pétition, rendez vous Ici

vendredi 1 février 2008

Politique culturelle et création artistique...

Ci dessous, des extraits d'un texte du 16/01/07 signé Bernard Lubat et qui à l'heure des élections municipales, permettra de rouvrir le débat sur le subventionnement public de la création artistique et plus largement des politiques culturelles locales. Nous reviendrons prochainement sur ce thème en essayant de décripter l'action de la mairie d'Oloron en la matière, durant le mandat qui s'achève.

"Il faudrait donc comprendre que le subventionnement public n’est « moral » que s’il est justifié, sanctifié, officialisé par plein, plein, plein d’entrées payantes. Et que donc, il convient de ne subventionner que les festivals qui font plein, plein, plein d’entrées payantes. Payantes pour qui ? Pour quoi ? Ça, on ne sait pas, c’est pas dit, on a le choix. Ça rappelle l’affirmation célèbre d’un ancien et toujours candidat aux élections présidentielles prochaines : « Il faut aider la création artistique à condition qu’elle soit du goût du public », Jean-Marie Le Pen. Une nouvelle mouture de la méthode Coué ! L’affirmation de la place et fonction de l’expression artistique contemporaine réduite au divertissement, à la décoration, à la consommation… démagogie participative tout azimut, mépris des citoyens, que demande le peuple ? Du pain et des jeux ? Pourquoi pas des brioches ?
Une citation de Platon : « Si tu veux contrôler le peuple, commence par contrôler sa musique ».
Et pour les entrées payantes, pas d’inquiétude, nous avons prévu de programmer des valeurs sûres, « populaires », porteuses de valeurs payantes : Zinédine Zidane, Madona, Noir Désir, Patrick Sébastien, Johnny Halliday, les Chœurs de l’Armée Rouge, Holliday on Ice, Star Academy, des hélicoptères, des services de sécurité privés avec chiens et vidéosurveillance, des parkings géants, des scènes et espaces de concentration conséquents.

La Hestejada de las arts d’Uzeste Musical consiste (nous l’avons appris par la pratique) à grandir sans grossir. Il s’agit bien de développement durable. Développer sans en détruire l’humus, sans en édulcorer le sens dans la passionnante « passisimplicité » (Jacques Derrida) de la dialectique élitaire/populaire, bien au-delà et en deçà de ce qui est constamment, en boucle, rabâché, l’affirmation du couple infernal (semble-t-il indépassable) populisme/élitisme.

En tant qu’artiste citoyen indigène cultivateur de cultures, je me soucie du goût du public d’aujourd’hui et de toujours : je lutte contre. Sachant (c’est ma responsabilité) comment il est conformaté traqué « entubé » « réalitélévissé » staracadémissionné trompé exploité par la marchandisation « artistique » ultralibérale, les stars sont comme tout le monde, c’est difficile d’être riche, beau et célèbre, et de gauche (certains y arrivent dit-on !). Comme disait Paul Valéry : « Les goûts sont faits de mille dégoûts ». Si tous les goûts sont dans la nature, certains sont néanmoins plus nauséabonds que d’autres. Le goût à l’exclusion, à la simplification, à la xénophobie, aux racismes par exemple. La haine de l’art consciente ou non, c’est-à-dire la peur de l’autre, de soi, de l’inconnu, du différent qu’on ne comprend pas, qu’on ne cherche pas à comprendre, n’annonce pas des lendemains qui tentent. Ici encore, on est loin des désirs d’avenirs.

Quand on ne pense pas ce que l’on dit… on ne dit pas ce que l’on pense. Forcément, on ne sait pas ce que l’on pense, alors on compense. On ne sait pas ce que l’on dit et on dit des couillonnerie au front desquelles personne, ni vous ni moi, n’est à l’abri."

Texte complet et élément du débat sur le site d'Uzeste Musical