mardi 31 août 2010

Rassemblement le 4 Septembre à 11h devant la sous préfecture d'Oloron pour la défense des libertés et de la Démocratie



Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Roms et Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants
délinquants, etc.


Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

Ce qui est à l’oeuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine.
Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires, ni pour
instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des
peines.

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.
Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

NB : la liste des Organisations signataires est consultable sur le site ci-dessous.
Signer et faites signer cet appel : http://nonalapolitiquedupilori.org

vendredi 27 août 2010

Le grand bon en arrière, ou comment l'ordre libéral s'est imposé au monde, par Serge Halimi

« Le grand bond en arrière » néolibéral, que les riches et puissants savourent comme une douce revanche, n’est pas tombé du ciel. Serge Halimi relate le travail patient, certes, mais bien rémunéré de ces « évangélistes du marché », depuis les petites réunions discrètes au lendemain du krach de 29 jusqu’à la tonitruante outrecuidance dont ils nous abreuvent aujourd’hui dans les médias complaisants. Un humour facétieux et un imposant appareil de notes rendent la lecture de ce livre aussi délicieuse qu’instructive.


Serge Halimi sur le libéralisme [1/3]
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