mercredi 14 avril 2010

Empire Sarkozy Qui possède les médias en France ?

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

article 19 de la Déclaration des droits de l’homme de 1948


« Le principe de la liberté de la presse n’est pas moins essentiel, n’est pas moins sacré que le principe du suffrage universel. Ce sont les deux côtés du même fait. Ces deux principes s’appellent et se complètent réciproquement. La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c’est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous. Attenter à l’une, c’est attenter à l’autre. »

Victor Hugo



On reconnaît un régime totalitaire par le fait que les médias soient contrôlés par le pouvoir politique. Les révoltes sociales et populaires comme celle d’Oaxaca au Mexique en 2006 passent systématiquement par la prise de contrôle d’un média audio-visuel. Cela illustre à quel point la maîtrise de l’information est fondamentale pour asseoir son pouvoir, a fortiori à l’encontre ou l’insu de la population, ou pour lutter contre une éventuelle tentative de désinformation. Ne dit-on pas également que le premier perdant d’une guerre est la vérité ? Les médias sont donc essentiels à la démocratie, peut-être plus encore que les autres pouvoirs. Ils en sont également le baromètre. Et les dirigeants de grands médias sont les personnes parmi les plus puissantes qui soient.


Qui possède les médias ?

Les médias sont très nombreux. Bouquets de chaînes de télévision, magazines spécialisés sur tous les thèmes, stations de radio… sans oublier le labyrinthe d’Internet que nous ne développerons pas, car n’ayant pas atteint encore la puissance et la visibilité des autres supports. Le réflexe naturel serait d’imaginer derrière cette multitude de marques, de chaînes, une diversité et une pluralité souhaitables. Mais l’effet est trompeur. Derrière ce nombre pléthorique, paradoxalement il y a peu de personnes, et même de moins en moins.

Arnaud Lagardère, ami intime de l’actuel chef d’état, qualifié de « mon frère » par ce dernier, possède* les éditions Hachette, Fayard, Grasset, Hatier, Hazan, Le Masque, Marabout, Pluriel, Stock, Le Livre de Poche, Larousse, Armand Colin, Dalloz et Dunod ; les magasins Relay, et Virgin ; les titres de presse Paris-Match, Elle magazine, le Journal du Dimanche, La Provence, Nice-Matin ; les stations radio Europe1, Europe 2, RFM ; les chaînes de télévision Canal J, MCM, Mezzo, Tiji, Match TV, la chaîne météo, CanalSatellite, Planète, Planète Future, Planète Thalassa, Canal Jimmy, Season, CinéCinéma, AlloCinéInfo et EuroChannel ; entre autres.
Groupe de l’industrie aéronautique, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires en 2008 : 8,2 milliards d’€.

Martin Bouygues (ami intime de l’actuel chef d’état, parrain d’un de ses fils) et sa famille possèdent* les chaînes de télévision TF1, LCI, Odyssée, Eurosport, Histoire, UshuaïaTV, S Star, Cinétoile, Cinéstar, Télétoon, Infosport, Série Club, TF6, TV Breizh ; les sociétés de production de films : Téléma, Film Par Film, TF1 Film Production, les sociétés de distribution de films : TFM, la société d’édition vidéo : TF1 Vidéo, les magazines Tfou Mag, Star Academy, et pour la presse écrite quotidienne gratuite : Métro.
Groupe de bâtiment et travaux publics, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires en 2008 : 32,7 milliards d’€.

Serge Dassault, proche de l’actuel chef d’état, et sa famille possèdent* Le Figaro, L’Express, le Figaro Magazine et Valeurs Actuelles.
Sénateur, avionneur et marchand d’armes, gros client de marchés publics. Chiffre d’affaires groupe en 2007 : 21 milliards d’€ (selon wikipédia, à vérifier).

Avec ces 3 personnes nous avons listé notamment le 1er éditeur de France, le 2ème libraire de France, le 1er quotidien de France, la 1ère chaîne de télévision de France si ce n’est d’Europe. Dans ce pays, la plus grande partie des médias est donc détenue par cinq empires financiers : Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann (groupe RTL, M6), Vivendi-Universal (canal+, SFR).

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samedi 10 avril 2010

"Moi, Claude Dilain, maire de Clichy-sous-Bois, j'ai honte"

"Lundi 29 mars 2010, nouvelle semaine banale à Clichy-sous-Bois, ville dont je suis le maire depuis 1995. Avec Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil, la ville voisine, nous accueillons une délégation de parlementaires dans le cadre d'une "mission d'évaluation des politiques publiques dans les quartiers en difficulté". Démarche logique : notre territoire, parmi les plus pauvres de France, est éligible à tous les dispositifs mis en place depuis des dizaines d'années. Il incarne la "politique de la ville", une des politiques publiques les plus évaluées, les plus remises en question aussi, sans doute parce qu'elle n'a pas réussi, seule, à enrayer la ghettoïsation de nos quartiers.

Lors de cette journée, je veux faire connaître la réalité méconnue de Clichy-sous-Bois, commune enclavée à 15 km de Paris. Je souhaite aussi que les dizaines de personnes qui s'investissent au quotidien dans les associations, dans les écoles ou dans l'immense projet de rénovation urbaine puissent témoigner. Enfin, je souhaite faire passer un message essentiel : la politique de la ville, si elle n'est pas défendue au plus haut niveau de l'Etat par un premier ministre capable de mobiliser tous les ministères, ne peut résoudre les problèmes des banlieues les plus difficiles, quelle que soit la volonté affichée par les ministres ou secrétaires d'Etat successifs.

9 heures. Les parlementaires sont à peine arrivés que je suis alerté par une élue municipale, habitante du quartier du Chêne-Pointu : un local technique, squatté par des jeunes, a brûlé à "Mermoz", l'une des barres de cette immense copropriété dégradée du centre-ville. Le feu a été assez vite circonscrit par les pompiers mais les fumées toxiques ont eu le temps de progresser jusqu'au 10e étage. Par miracle, il n'y a pas eu de victimes graves. Je quitte les parlementaires et me rends sur place. Je découvre un hall dévasté. Jusqu'au dernier étage, la cage d'escalier est noire de suie et dans l'obscurité, les câbles électriques ayant brûlé. Nous montons les étages à la lumière de nos téléphones portables et briquets. Inutile de dire que nous ne prenons pas l'ascenseur puisqu'il est en panne depuis des mois, comme la plupart des ascenseurs de cette copropriété de 1 500 logements.

Au 4e étage, nous visitons le logement d'un "marchand de sommeil". Nous y rencontrons trois familles dans un trois-pièces dans un état effarant. L'un des enfants est hospitalisé avec sa maman. Les familles, africaines, avec enfants en bas âge, paient 420 € de loyer par mois pour une chambre de 10-15 m2. La famille qui occupe le salon paie 700 € par mois. Le business du sommeil est rentable. Le père, en situation régulière, travaille en France depuis onze ans. Il me montre les quelques feuilles volantes, écrites à la main, qui lui servent de reçus pour le paiement de ses loyers. Aucune de ces familles n'a de bail. Elles partagent la cuisine, une salle de bains. Plusieurs fenêtres sont brisées, les murs sont noirs d'humidité.

Cas isolé ? Non. Ce logement vient d'être acheté par un nouveau marchand de sommeil après avoir été mis en vente par l'administrateur judiciaire de la copropriété parce que le propriétaire précédent ne payait plus ses charges. Dans ma commune, ce sont des centaines de logements qui appartiennent ainsi à ces profiteurs de la misère. En toute impunité, ou presque. J'invite les parlementaires, accompagnés du sous-préfet, à venir voir cette réalité. Nous nous retrouvons donc à grimper avec des lampes de poche dans les étages. Nouvelle visite de logement au 4e étage et rencontre hallucinante dans la cage d'escalier, noir complet, avec de nombreux voisins descendus ou montés pour l'occasion, venus crier une nouvelle fois leur désespoir, devant cette arrivée impromptue de représentants de la mairie, de l'Assemblée nationale et de l'Etat...

Des pères et mères de famille que nous connaissons bien à la mairie pour les avoir reçus à maintes reprises pendant l'hiver pour des problèmes récurrents de chauffage collectif et d'ascenseurs. Je sais hélas que nous les reverrons bientôt car ces problèmes ne sont pas résolus à ce jour. Il faudra évidemment y ajouter la cage d'escalier incendiée, qui attendra probablement des mois avant d'être rénovée, à moins que les habitants eux-mêmes ne décident de la repeindre par leurs propres moyens.

Cette scène, dans une cage d'escalier étroite, à la seule lumière des lampes de poche, prend des allures surréalistes. Des personnes arrivent, toujours plus nombreuses, du dessus, du dessous... Dans ce capharnaüm, une femme monte lentement et silencieusement l'escalier, elle est pliée en deux, sous le poids d'un caddie plein, qu'elle porte avec une lanière sur le front. Elle habite au 8e étage. Nous sommes à 15 km de Paris, est-ce possible ? Dehors, une trentaine de jeunes sont venus voir le maire et ces "politiques" qui ne "font rien". Les parlementaires et les policiers qui nous accompagnent ne sont pas très à l'aise. Il faut dire que la semaine dernière un de leurs collègues a reçu, ici même, un projectile sur la tête (dix points de suture).

Les jeunes comparent le Chêne- Pointu aux favelas. En tant qu'élu républicain, je ne peux me résigner à cette comparaison et j'évoque, devant eux, les "plans de sauvegarde" signés en janvier dernier, qui doivent nous permettre enfin de financer les travaux d'urgence et des équipes de travailleurs sociaux chargés d'accompagner les familles, dont 70 % - oui vous avez bien lu : 70 % - vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ces explications ne convainquent pas les jeunes. Elles ne me satisfont pas non plus en réalité. Depuis des années, j'alerte les différents ministres compétents, les préfets, le conseil général, le conseil régional, j'ai été jusqu'à l'Elysée pour parler de la situation de ces copropriétés devenues des "bidonvilles verticaux", portes d'entrée en Ile-de-France de nombreuses familles immigrées, de plus en plus précaires, qui viennent se loger à Clichy-sous-Bois faute de trouver un logement social accessible ailleurs.

Les habitants aussi manifestent et crient régulièrement leur colère et leur impuissance à la mairie, à la sous-préfecture. Sans succès. Les travaux promis depuis des mois n'ont toujours pas pu démarrer faute de notification de certaines subventions publiques, toujours en attente. Un autre scandale parmi tant d'autres. Mais je sais surtout que les financements obtenus sont de toute façon largement insuffisants pour trouver une réponse globale. Je sais qu'il nous faudra innover, racheter en masse les logements des marchands de sommeil et ceux des propriétaires qui ne peuvent plus faire face aux charges collectives, mais aussi faire évoluer les législations sur les copropriétés dégradées. Je sais que sans une volonté politique forte, sans un travail étroit de construction avec les partenaires compétents et les habitants de ces copropriétés, toute intervention sera vouée à l'échec et nous resterons dans l'impasse.

La scène que je vous ai décrite n'a, hélas, rien d'exceptionnel et n'a mérité qu'une brève dans les pages locales du Parisien. De même, le policier blessé la semaine dernière au Chêne-Pointu n'a pas mérité de faire partie de l'actualité. De tels événements font partie de notre quotidien et continuent à se produire très régulièrement dans ma commune. Qu'attendons-nous ? De nouvelles émeutes ? Que la "Cocotte-Minute" explose ? Aux dernières élections régionales, le taux de participation aux élections a été très faible à Clichy. Mais comment reprocher aux électeurs clichois de se désintéresser d'élections pour des institutions dont ils se sentent exclus, sur ce territoire abandonné de la République ? J'espère que les députés et représentants de l'Etat, témoins de cette journée ordinaire dans ma ville, seront porteurs de cette réalité au plus haut niveau de l'Etat. Parce qu'aujourd'hui, moi, maire de Clichy-sous-Bois, j'ai honte d'être le représentant impuissant de la République française."

Post-scriptum : une réunion sur le "plan de sauvegarde" du Chêne-Pointu devait avoir lieu vendredi 9 avril. Elle a été annulée au dernier moment, la plupart des représentants institutionnels n'ayant pas pu se rendre disponibles.

Jean-Luc Mélenchon au Centre de Formation des Journalistes

vendredi 2 avril 2010

Semaine du Développement Durable : programme

Des visites, des sorties, des expositions, des événements festifs, la nuit des écolos métrage, des reportage radio, des attentats écolo'poétiques, des jeux sur l'environnement, un Z'Oeuf de Piste, un éco quizz, des actions de ramassage, de sensibilisation au coivoiturage, des actions auprès des scolaires ...

Pendant la Semaine du Développement Durable de nombreux acteurs proposent des animations sur Oloron et le Haut Béarn.
Lire le Programme d'Oloron
Lire le programme du Haut Béarn

jeudi 1 avril 2010

Fitch ratings, Fimalac, Marc Ladreyt DeLacharriére, AAA et nos retraites par Gérard Filoche

In Le Monde du 19 mars 2010 : « La France perdra toute influence si elle perd sa note AAA… C’est pour cela que la réforme des retraites sera de grande ampleur », assure un proche de M. Sarkozy.
Incroyable, tout dépendrait, nous font-ils croire, d’une agence de notation, l’un de ces repaires de charlatans qui ont si « bien noté » les banques jusqu’à ce qu’elles s’écroulent sous les subprimes en 2008.

Ce n’est plus Trichet qui dirige la BCE, ni Barroso, ce sont des agences « privées » comme « Fitch ratings » l’une des deux plus grandes agences de notation au monde : il suffit que les économistes incompétents de Fitch ratings décident que tel pays est devenu « moins solvable » et ledit pays, comme l’Argentine, par le passé, devient moins « crédible » et ses capacités à emprunter comme un vulgaire ménage de banlieue sont immédiatement dégradées.

Ce qui est arrivé à la Grèce suite à un tour de bonneteau scandaleux : la banque Goldman Sachs qui avait aidé la droite Grecque à maquiller les comptes de l’état, a ensuite révélé, quand la gauche a gagné les élections, la manœuvre aux agences de notation qui ont enlevé le fameux « AAA+ » à Athènes. Du coup la Grèce emprunte à 5 ou 6 % au lieu de 1 %. Et le chef de la BCE Trichet qui prête à 1 % refusait de le faire à ce taux à la Grèce, Angela Merkel refusant de « donner de l’argent aux grecs ».
Ainsi les banquiers qui s’étaient gorgé des aides des Etats lors de la crise des subprimes, se sont retournés contre les plus faibles parmi ceux-ci, comme les Grecs, les Islandais, les Italiens, les Portugais, les Espagnols, (PIIGS) en ne leur prêtant qu’à des taux quasi usuraires et en les obligeant à imposer la rigueur aux salaires, aux retraites et la protection sociale.
Il y a de quoi révolter le peuple grec. Mais aussi peu à peu tous les peuples d’Europe qui sont touchés, comme une rangée de dominos par la manœuvre des agences de notation accouplées aux banques.
En fait face à une telle hypocrisie, clairement une escroquerie de masse, il n’y a qu’un choix : soit céder au mécanisme et saigner le bon peuple, soit dénoncer l’opération, arrêter les spéculateurs et les traduire en justice.

Visiblement ce n’est pas ce que Sarkozy et Fillon s’apprêtent à faire puisqu’ils trouvent argument dans la menace de perdre le « AAA » pour «contre réformer » les retraites, c’est-à-dire en diminuer le niveau drastiquement, en allongeant la durée de cotisations, et en retardant l’âge légal de départ. En fait l’agence de notation dirige ainsi le monde, elle fait la loi, la règle, le chantage qui s’impose aux pouvoirs publics, aux élus, à la république, aux salariés : elle fixe une note assassine et hop, la droite propose la retraite à 63 ans au lieu de 60, puis la note devient « BBB » (BBB: Bosse et baisse tes besoins), hop, il faut passer l’age de la retraite de 63 à 65 voire 67 ans.

Cela est arrivé mardi 23 mars au Portugal : passé au AA-, il a coulé subitement et, sa Bourse s’effondrant, la rigueur est devenue plus inévitable pour le peuple. Selon l’AFP « Le Portugal a fait vaciller Paris : à 12 h 25, le 23 mars, le CAC 40 a dévissé de 0,62 % à 3.927 points par ce que l’agence de notation Fitch a abaissé d’un cran la note du Portugal. Annoncée à 11 h, la décision de Fitch Ratings d’abaisser la note de la dette à long terme du Portugal à « AA- » contre « AA » précédemment a fait basculer dans le rouge la Bourse de Paris. Parmi les valeurs financières, BNP Paribas cède 0,38 % à 57,42 euros et Crédit agricole recule de 0,78 % à 12,65 euros. » Saint-Gobain et Alsthom accusent les plus fortes baisses sur le CAC 40 (-2,30 % à 35,53 euros et -2,05 % à 47,11 euros). STMicrolectronics (+2,93 % à 7,10 euros) et EADS (+ 2,86 % à 15,11 euros) parviennent à afficher une hausse appréciable. ».

Bientôt l’agence Fitch ratings dirigera l’Europe et produira des licenciés sur commande…

Mais qui commande Fitch ratings ? C’est Fimalac qui la détient. Et qui est Fimalac ? L’agence financière de Marc Ladreyt de Lacharriére qui a touché 2,4 millions € en 2008 en tant que dirigeant. Les dernières lettres se ressemblent : Malac = Marc Ladreyt de Lacharriére. Cet homme est un des plus riches de France, membre des Conseils d’Administration de Renault, de Casino, de L’Oréal, et aussi, tenez vous bien, du CA de la Banque de France. Il dirige La Revue des Deux Mondes , mécène du musée du Louvre, il a été élu à l’Académie des beaux-arts en 2006. Il a créé la Fondation Culture & Diversité, avec le Théâtre du Rond-Point, l’association La Source, l’École du Louvre , les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, les Amis de Magnum Photos, les écoles supérieures d’art et les classes préparatoires publiques d’Ile-de-France. En 2007, il devient président du conseil d’administration de l’Agence internationale des musées de France (France Muséums), organisme chargé notamment de réaliser le musée du Louvre à Abou Dabi pour les Emirs amis barbares de Sarkozy ! Tiens, tiens…

En 2007, il fait son entrée parmi les milliardaires français avec une fortune nette de 1,6 milliard d’euros. On dit de lui que c’est un ancien séguiniste proche d’Alain Minc et de… François Fillon. La boucle est bouclée.
C’est ce Ladreyt de Lacharriére, dirigeant de FITCH RATINGS, couvrant tous les segments de la notation financière, juge et partie, qui « note » la France, dont ses amis Fillon et Sarkozy tirent prétexte pour attaquer nos retraites. Celui qui va faire le boulot est un certain Eric Woerth, trésorier de l’UMP, dont la femme gère la fortune de Mme Liliane Bettancourt patronne de l’Oréal dont Marc Ladreyt Delacharriére fut le DG financier. C’est un petit monde, pas patriote, ni démocrate
Ce Marc Ladreyt de Lacharriére ne produit rien. C’est un Madoff.
Il ne plante pas et il ne récolte pas mais il a l’avantage de faire la pluie et le beau temps pour vendre et fixer les prix.

Note : dans la « bio » de Woerth dans la Tribune du 25 mars : lire : « Pour Sarkozy, Éric Woerth possède un autre avantage : il connaît parfaitement l’UMP de l’intérieur pour en avoir été directeur administratif et financier en 1993. Le nouveau ministre du Travail en demeure toujours le trésorier. Il préside même Le Cercle, un club très fermé qui regroupe les gros donateurs du parti. Depuis trois ans, il a réuni une quinzaine de fois ces généreux mécènes en présence du chef de l’État, comme début décembre dans les salons du Bristol. Ce qui a valu au ministre du Budget de l’époque une volée de bois vert des socialistes sur le thème du mélange des genres entre fonctions gouvernementales et engagement partisan ».


Lire le blog de Gérard Filoche