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Dans le brouhaha de la réunion de Copenhague sur les changements climatiques, avec la pause des fêtes, le discours de réception du prix Nobel de la paix du président Obama est passé à la vitesse de l’éclair. Pourtant, il s’agit d’un discours important qui, de façon bien contradictoire, justifie la guerre, surtout celle de l’empire américain et ses alliés envers le reste du monde, et la glorifie presque. La plupart des médias ont glorifié son habileté oratoire à traiter en même temps de la guerre et de la paix. Les Républicains ont tous été d’accord avec ses propos ! Nous vous soumettons ici une autre analyse tirée du site internet ‘globalresearch.ca’ (10 décembre 2009).
Barack Obama, président et commandant en chef des armées des États-Unis d’Amérique a prononcé son discours d’acceptation du prix Nobel de la paix à Oslo le 10 décembre dernier. Immédiatement, un débat s’est enclenché dans les médias sur une possible doctrine Obama.
En faisant référence à Martin Luther King jr. et Mohandas Gändi, (en n’utilisant que son nom de famille), en ne mentionnant pas les ex-présidents américains ayant obtenu le prix antérieurement soit, Théodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Jimmy Carter, et en ne mentionnant que Ronald Reagan, Richard Nixon, et John f. Kennedy parmi ses prédécesseurs, le chef du pouvoir incontesté de la super puissance américaine a parlé avec l’assurance et la conviction personnelle d’un clairvoyant et d’un probable prophète. Pour le philosophe allemand Friedrich von Schlegel, le genre de prophète qui se tourne vers le passé.
Avec une allure visionnaire et un rythme de discours solennel il a déclaré : « La guerre est un moyen parmi d’autres qui est apparu sur terre avec les premiers hommes ». Peut-être que cette assertion non démontrée réfère au livre de la Genèse qui raconte le meurtre d’Abel par son frère Caïn. Il ne s’agissait pourtant pas là d’une guerre, loin s’en faut. Le président Obama ne nous a pas donné d’indication quant à la formation de sa conviction que la guerre contemporaine fait partie intégrale de l’histoire humaine.
Les paléontologues font généralement remonter l’arrivée de l’homme actuel, l’homo sapiens, à deux cent mille ans, même si les premières preuves historiques écrites ne remontent pas à plus de deux mille quatre cent ans. Peut-être que des journalistes aventureux se permettront de demander au président et à ses rédacteurs de discours comment ils peuvent masquer cent quatre-vingt-dix-sept mille six-cents ans d’histoire et prétendre prouver que la pratique de la guerre est aussi vieille que l’humanité et inséparable de la condition humaine. Peut-être que l’illusion de l’omniscience serait la réponse.
Le discours d’Oslo est rempli de signes d’appropriation d’attributs divins pour soi-même, d’un fatalisme anthropologique et historique et d’une profonde conception pessimiste de la Providence.
Le président affirme que : « … aucune guerre sainte ne peut être juste. Parce que si vous êtes convaincuEs que vous portez la volonté divine vous n’aurez aucune limite (…) Rejoignons le monde qui doit être,(celui) qui reflète la part de divin qui réside en chacun de nous ». Donc, tout argument contre le divin est faux, une hérésie un sacrilège ; Washington est vrai, ne se trompe pas, se suffit à lui-même et peut justifier toute action aussi violente et mortelle qu’elle soit. Une démonstration non équivoque de la vieille théorie manichéenne transportée dans le monde moderne. Lire la suite
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