mardi 22 mai 2007

D'Oloron à Oléron, le voyage de Jean Capdevielle...


Oloron Sainte-Marie, La Rochelle :
Du 11 avril 2007 au 27 avril 2007

450 kilomètres de voyage, en solitaire, sans assistance, sans rendez-vous, sans horaire, 120 kilomètres sur quatre rivières qui n’en font qu’une. 330 kilomètres sur un océan, ce serait un résumé simple mais pourtant cela ne fonctionne pas comme cela.

"On part toujours chercher l'aventure très loin alors qu'elle commence dès qu'on a franchit le seuil de sa porte"

Sur les traces des radeleurs qui descendaient les billes de bois par le gave, à la découverte des côtes françaises Jean Capdevielle suit seul sa route de sel et d'écume...Son but n'est pas de ramer plus pour gagner plus mais de ramer pour chercher son âme et son âme c'est la mer...
Il est parti pour revenir avec une belle histoire, une belle histoire qui lui donnera envie de repartir puisqu'il retournera au Spitzberg à partir du 23 Juin...
A contre courant de la Pagaille électorale, cet amant de la nature reprendra donc ses pagaies pour le plus grand bonheur de l'Océan qui aime les gens comme Jean...

2 commentaires:

Unknown a dit…

c'est ainsi que nait petit à petit la grande amitié OlOEronnaise...
l'échange mouettes/Supervielle s'il reste encore mystérieux ne manquera pas d'alimenter les actions.

La crête est dans la tête, brossons-là!

Nicolas Loustalot a dit…

Oui mais Jean capdevielle, que je ne connais qu'à travers la presse locale, pourra peut être nous en dire plus ici ou ailleurs sur ce qui relie ces 2 villes...lui qui a refait ce chemin que d'autres radeliers avant lui avaient déjà parcouru...

Car au delà de cette voie d'O qui relie les deux (v)îles il y avait aussi des signes de rapprochement voulu par le destin (le festin d'instincts)comme cet échange de statues entre les 2 lycées (pendant que la mouette flotte sur le L'Hissez Haut d'Oloron, Jules Sup reste encore introuvable sur l'île). Mais aujourd'hui des personnes comme toi sylvaine et comme toi Antoine, ont la lourde mission d'entretenir ce lien, et de transcender ce mystère qui dès le début avait déjà tout bousculer : du coquillage salin aux galets de l'Aspe, de la houle océane au vent du sud, de l'île d'Olé au Halo d'Olo, de la mouette postale au vautour de l'Ossau...

Que le Vent souffle et soulève nos "crêtes ou ne pas être"...