Istanbul n’a donc accouché de... rien. 192 pays, près de 30.000 participants, mais aucun résultat. La France s’était voulue le chantre du "droit d’accès à l’eau", l’étendard déployé de son si cher "modèle français" de la gestion déléguée de l’eau, c’est à dire de la distribution privatisée habillée du joli patronyme de "partenariat public-privé". Crédibilité zéro. Comment s’étonner que la délégation officielle de notre pays, et avec elle de nombreuses autres délégations et ONG, revienne bredouille ? (...)
Car c’est bien là que le bas blesse : la version française du "droit d’accès à l’eau potable", revient pour ainsi dire à "l’obligation de confier ses ressources à l’une des majors de l’eau", les pays en développement y voient une menace sur leurs ressources, et les pays développés le moyen pour la France d’engraisser ses "fleurons industriels" au moyen de l’aide au développement. Le serpent se mort la queue. Comment s’étonner que l’éléphant ait accouché d’une toute petite souris ? C’est comme quand Sarkozy proposera au G20 de moraliser le capitalisme : comment veux-tu que tout le monde ne lui rit pas à la figure ?
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source betapolitique.fr
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