Extraits choisis du livre de Daniel COHN-BENDIT, «Une envie de politique», publié en 1998 pour les Européennes de 1999.
« Je suis persuadé que si on dit non à l'économie planifiée socialiste, on dit oui à l'économie de marché. Il n'y a rien entre les deux »
« si Renault peut produire moins cher en Espagne, ce n'est pas scandaleux que Renault choisisse de créer des emplois plutôt en Espagne, où, ne l'oublions pas, il y a plus de 20% de chômage »
« l'artiste doit trouver lui-même son propre marché », sans subvention.
SMIC jeunes: « si en échange d'un salaire réduit pendant 3 ou 4 ans, on leur donne la garantie d'accéder ensuite à un emploi ordinaire »
autonomie des établissements scolaires: « naturellement, l'industrie participerait aussi à la définition des contenus de l'enseignement contrairement à ce que nous disions en 1968 »
services publics: « des services comme le téléphone, la Poste, l'électricité n'ont pas de raison de rester dans les mains de l'Etat »
télévision publique: « il n'y a pas de raison qu'il existe un service public de la télévision »
travail le dimanche: « Il faut admettre que les machines travaillent sept jours sur sept, donc admettre le travail du week-end », et il ajoute : « j'ai toujours été hostile aux horaires obligatoires d'ouverture des magasins (...). Tout le monde est scandalisé par le travail le dimanche, mais un Français serait aussi scandalisé de ne pouvoir faire son marché ou acheter son pain le dimanche. »
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13 commentaires:
Oui si on veut. Mais moi perso, je voterai pour Europe Ecologie. Et je ne crois pas que Dany soit l'adversaire en cette période. Et vouloir dégommer Europe Ecologie en dégommant Dany, c'est se tromper de combat. Europe Ecologie, ce n'est pas que Dany, mais bon, si certains ont du temps à perdre. Personnellement, je me sens profondément écolo et je voterai pour des écolos. Et je crois que seul Europe Ecologie est capable de porter sur la table les thèmes du social et de l'écologie.
Pour l'instant, je ne porterai aucun crédit aux convertis de dernière minute à l'écologie.
Oui Ortiz, par exemple, je l'aime bien... Mais l'écologie, il en parle où ?
Il est toujours facile de prendre des phrases sorties de leur contexte, de les mettre côte à côte, pour leur faire dire ce que l'on veut... Exercice classique de la désinformation.
Maintenant, je rappelle que le livre est signé DCB et non Europe Ecologie, qu'Europe Ecologie est un rassemblement de gens qui ont un parcours différent, qui ne sont pas d'accord sur tout, mais qui ont signé ensemble une plate-forme de travail sur laquelle ils s'engagent pour la durée de la prochaine législature européenne.
Si vous prenez la peine d'aller sur le site d'Europe Ecologie et de lire ce qui s'y écrit, se dit, se chante, vous verrez que les écolos savent se rassembler devant l'urgence écologique, sociale et économique. C'est ça qui fait la force d'Europe Ecologie et c'est pour ça que l'opinion voit ce rassemblement d'un oeil amical...
bien sûr, ça dérange certains...
Lurbeltz, j'espère que vous ne m'en voudrez pas si je réponds dans un premier temps à Kolova.
Il est toujours facile de prendre des phrases sorties de leur contexte, de les mettre côte à côte, pour leur faire dire ce que l'on veut... Exercice classique de la désinformation.Tout comme il est facile, de la même manière, de crier à la désinformation quand on a malgré tout pris la peine de préciser qu'il s'agissait d'extraits choisis issus d'un bouquin qui fête ses dix ans.
On ne peut pas dire que je vous ai pris en défaut puisque la source est bel et bien précisée, il s'agit d'un argumentaire émanant du Front de Gauche.
En ce qui concerne le contenu en lui-même, là encore, difficile de parler de désinformation, puisque Cohn-Bendit est au coeur du dispositif libéral européen depuis des années, on pourrait même, si on était taquin, parler d'authentique rentier. (voir à ce sujet ses mésaventures allemandes, qui sont... amusantes) Avec sa fougue et son franc parler qui peuvent plaire à certains et qui peuvent également effrayer ceux qui se méfient des marchands de Tapie clonés, même blêmes.
Cohn-Bendit fit campagne pour le OUI au TCE sans s'émouvoir outre mesure du plus grand hold-up démocratique que l'on ait fait subir aux français depuis des lustres. Alors j'ignore en faveur de quoi vous aviez voté à l'époque, mais imaginez un instant, ayant voté Oui, que ce dernier l'emporte, et qu'au final le Non l'emportât par un savant passage en force dont seuls les "élites" eurocrates en ont le secret ? Qu'en auriez-vous pensé ?
Les extraits choisis du livre de Cohn-Bendit étaient uniquement là pour que le public puisse se faire une opinion de ce que signifie l'Europe libérale. Cohn-Bendit, ce n'est rien d'autre qu'un énième Sarkozy, le délire sécuritaire en moins.
Je vais vous reparler plus bas de Bové et vous allez comprendre comment son "pragmatisme" (comprendre retournement de veste)est parfaitement explicable, et même dans la logique des choses (Puisque rappelons-le, il a fait campagne contre le TCE à l'occasion du simulacre de referendum)
En ce qui concerne le Mouvement Européen, dans lequel Cohn-Bendit est mouillé jusqu'au coup, il est parfaitement risible (beaucoup chez les écolos, les "vrais", le surnomment "l'écotartuffe", il y a sans doute une raison à cela, non ? ) Risible d'une part quand on regarde quels sont les géants de l'industrie qui financent ce mouvement, risible pour les nombreuses conférences qui y sont organisées conjointement avec le MEDEF, risible quand on voit que les mêmes qui se réclament désormais de la croissance "verte" (Gédeol pourra en goûter l'ineptie sémantique) sont ceux qui nous vendaient il y a encore quelques années le libéralisme à tout va or on voit où ce dernier va nous mener dans quelques mois, quand le gros de la crise sera là.
Alors certes, on n'est pas au niveau d'un MoDem qui prône par le biais de son parti Européen (la question ayant certes fait débat), la libéralisation totale de l'énergie et ce à rebrousse-poil de toutes les études qui prévoient d'ici 10 à 15 ans, un choc énergétique supérieur dans ses effets aux deux chocs pétroliers. (La transfuges de Namias, de Lepage peuvent nous donner la puce à l'oreille) Mais on voit comment les think tanks libéraux ont pu progressivement noyauter l'écologie, de la même manière que les constructeurs automobiles, la grande distribution essaient de se refaire une virginité en communicant sur ces "valeurs".
L'écologie apolitique, pardon de vous le dire, mais cela n'existe pas. L'écologie apolitique penche toujours du bon côté, celui de la finance et des grands industriels.
La moitié des espèces européennes ont disparu en 50 ans à peine. Nul n'a idée de la révolution des pensées qu'impliquent les nouvelles urgences à la fois sociale et écologiques.
Or quand on lit le blog sur lequel vous intervenez souvent, on voit bien que c'est le productivisme et le "libre" échange qui sont au coeur des disfonctionnements attendus du vivant. Sanctuariser 14% du territoire ne suffira pas. Appeler de ses voeux la vivacité d'un territoire dans une flambante déclaration identitaire ne suffira pas à révolutionner nos conscience et à faire enfin de l'Europe, ce que ses initiateurs ont toujours souhaité, un continent à l'avant-garde du Monde, et non un bête marché, qu'ils soit verdi ou pas par la volonté des capitaux étasuniens.
Cohn-Bendit est une farce, et vous, mes chers écolos qui n'êtes pas nés écolos mais qui l'êtes devenus (en voiture Simone Lurbetz ;) ), vous vous apprêtez à faire le dindon.
Alors je suis prêt à crier avec vous, par solidarité:
GLOU GLOU !
Les personnes humanistes, gaullistes, ou de gauche se garderont bien de franchir une énième fois le Rubicon du libéralisme, même sous l'apparence d'un vert soyeux et cédant aux sirènes du "pragmatisme". Ce pragmatisme là ne donnera rien de bon. Et Tant pis si cela en arrange certains...
Je vous invite fortement à prendre connaissance de ce document:
http://www.mouvement-europeen.eu/IMG/pdf/MEF-Rapport_Annuel-WEB2.pdf
Le voilà, le vrai visage du capitalisme vert.
Bon je ne vais pas retaper une troisième fois le texte, il faut bien entendu lire "Benhamias" (saut de puce de chez les Verts vers le MoDem)et non Robert Namias ( ex europe 1 et TF1) Toutes mes excuses auprès des fans.
Il faut également lire "flamboyant" à la place de flambant, mais l'écrivain que vous êtes Lurbeltz l'aura rectifié de lui-même)
Il est difficile de prendre en défaut le combat (plus que nécessaire) de Bové sur les OGM. L'Histoire retiendra probablement sa solide contribution aux débats publics. Toutefois, Bové est beaucoup plus qu'un simple syndicaliste paysan esseulé.
Voilà l'avis de l'un de ses anciens directeurs de campagne, au contre-Grenelle de l'environnement:
Il nous raconte son expérience avec José Bové, sa participation à la campagne présidentielle en 2007 (mais pas aux européennes de 2009 précise-t-il, provoquant les rires de l’assistance).
Il a découvert que bien loin de l’image qu’on s’employait à donner à l’électeur putatif, la communication de Bové était en fait réglée par des professionnels en costard-cravate, dirigés par un certain Denis Pingaud, qui avait certes été gauchiste dans sa jeunesse, mais travaillait désormais chez Euro-RSCG (Rolex-Séguéla-Courch-Gstaad ?). Il est depuis lors devenu directeur de l’institut sarkozyste de sondages Opinionway… Il avait même participé à la campagne de Jospin en 2002...(...) Bové a été laminé aux élections présidentielles en raison du vote utile suite au désastre démocratique de 2002.
Le voilà acoquiné avec le champion du libéralisme, il vient d'inventer un nouveau jeu: Le Et Oui Et Non.
Corinne Morel Darleux précise qu’elle s’exprime “au titre de secrétaire générale du Parti de Gauche, chargée du combat écologique, mais aussi en tant que militante écologique et altermondialiste”.
Elle insiste sur le rassemblement indispensable autour de l’écologie, dans un contexte d’élection européenne, et sur le risque que justement l’écologie passe au second plan du fait de la “crise”.
Elle discrédite l’idée de “croissance durable” ou du “capitalisme vert”, qui ne sont “qu’illusions et mensonges”
Elle affirme que pour lutter contre la pauvreté, et amener tous les revenus de la Terre au niveau de 3 dollars par jour nécessiterait 15 planètes... Autrement dit la planète sera inhabitable avant que la pauvreté ne soit éradiquée par la “croissance”… D’où le besoin d’un changement radical de société et des modes de production/consommation.
Le capitalisme vert, c’est surtout rester dans le schéma croissance/production/consommation. C’est l’alliance illusoire du capitalisme et de l’écologie, si bien illustrée par le “Grenelle”, suivi du “plan de relance”, de la “prime à la casse”, de la construction de nouvelles autoroutes, du marché du carbone, primes aux multinationales… Polluer moins pour polluer plus longtemps, et faire de l’écologie un business comme un autre.
Autre faux-nez de l’écologie : l’environnementalisme, qui consiste à prendre quelques mesures pour l’environnement, sans remettre en question quoi que ce soit d’autre. C’est ce que j’ai appelé “huloteries” sur ce blog.
“On veut nous faire croire que l’écologie pourrait être apolitique et s’affranchir du clivage gauche-droite. Nous devons dénoncer avec force cette manipulation qui vise à préserver ce système.”
La solution de Corinne Morel Darleux, et du Parti de Gauche ? “Un changement d’approche radical et systémique, une rupture qui dépasse le capitalisme, et prend en compte les enjeux sociaux et écologiques “. Vous l’aurez deviné, c’est l’écologie politique, une approche qui englobe :
- Lutte contre toutes les formes de domination
- Prise en compte de la diversité des activités humaines
- Fin de la consommation matérielle comme seule source d’épanouissement
- Nouveaux indicateurs à la place du PIB
- Revenu maximal
- Place du travail dans la société
- Éducation populaire
- Socialisation de l’économie
- D’autres rapports Nord-Sud
L’écologie politique doit être “de Gauche, Sociale et Solidaire”.
La question n’est pas de savoir si on commence par le social ou l’écologie, car les deux urgences ont les mêmes causes et appellent les mêmes réponses.
Il faut “planifier d’urgence la transition écologique de manière volontariste en organisant la diminution, l’arrêt et la reconversion des secteurs socialement inutiles et polluants, en développant à l’inverse les secteurs utiles.”
Sinon, c’est le risque de dérives totalitaires, et nous ne sortirons jamais de “ce système, qui nous pousse à consommer toujours plus, qui évalue l’intérêt de chaque activité humaine en terme de profit, au mépris de l’intérêt général et de l’épanouissement individuel. Ce système vorace qui transforme tout en marchandises : les individus, le temps, l’eau, l’alimentation, l’éducation et maintenant la terre elle-même”.
Elle parle de l’achat gratuit de la moitié des terres agricoles de Madagascar par Daewoo et ajoute qu’”avec la débâcle financière, la terre agricole devient pour les spéculateurs un actif stratégique.”
“Le capitalisme organise d’un même mouvement l’exploitation des individus et celle des écosystèmes. C’est en quelque sorte la double peine du capitalisme.”
Qui va mettre en œuvre ces réformes, cette lutte contre les capitalistes ? Pas la droite, pas le P”S”, pas les Verts, gagnés par le libéralisme et un traité européen libéral et donc antiécologique par essence (elle développe manifestement ce sujet pour discréditer “Europe Ecologie”)
“Être écologiste, appeler au dépassement du capitalisme, et changer d’Europe, c’est simplement une question de cohérence politique.”
Le Parti de Gauche réclame la réorientation de l’agriculture productiviste et libérale de l’Europe vers l’agriculture paysanne, sans OGM.
“Une Europe écologique, sociale, écologique et solidaire, c’est l’arrêt immédiat de la privatisation des services publics”, exactement l’inverse de la voie royale ouverte au privé par la “Directive énergie”. Elle prône la création d’un “pôle public européen de l’énergie, seul à même de garantir l’accès de tous à l’énergie tout en planifiant la transition vers d’autres modes de production et de consommation”
Elle souhaite enfin la création d’un bouclier douanier pour lutter contre le dumping social et prendre en compte l’impératif écologique. Un partenariat avec les pays du Sud doit rompre avec la politique libérale de l’OMC.
Allez, la conclusion, in extenso : “La crise généralisée du capitalisme nous donne à la fois l’obligation et l’opportunité de réaliser une véritable mutation. Et la gauche, toute la gauche, se trouve aujourd’hui face à une responsabilité historique, celle de se saisir de cette urgence et d’avancer ensemble vers un véritable projet de gauche alternatif au capitalisme et au productivisme. Alors saisissons-nous des résistances qui s’organisent pour dénoncer la logique perverse du capitalisme et sa vision d’un individu consommateur et docile soumis aux impératifs du productivisme. Même les libéraux aujourd’hui appellent l’État à la rescousse pour sauver leurs capitaux et parlent maintenant de nationalisations. Profitons-en pour mener la bataille culturelle et idéologique face à la droite du travailler plus pour consommer plus. Expliquons encore et encore que la catastrophe écologique et la crise sociale sont les deux facettes d’un seul et même système et que la planète n’est pas un terrain de jeu pour les plus riches. A nous de proposer d’autres choix de société, de porter une vision alternative qui remette l’intérêt général au premier plan. Qui permette de satisfaire les besoins fondamentaux de chacun en préservant les écosystèmes. Qui permette en un mot de vivre bien”.
Rien à rajouter.
Oui si on veut. Mais moi perso, je voterai pour Europe Ecologie. Et je ne crois pas que Dany soit l'adversaire en cette période..
Bonjour. Je passe juste pour mettre mon petit caillou blanc.
Tu as parfaitement le droit de te faire "voler" ton bulletin de vote. Mais as-tu le droit de tromperles millions d'autres comme toi qui ne veulent plus faire la même erreur, et qui refusent de comprendre ce que DCB a signifié en s'asseyant à la même table que les pollueurs de la planète entière ? Cherche dans ses amis celui qui est en train de détruire les récifs coralliens du Pacifique pour bétonner en Europe. Bolloré a détruit des milliers de km2 au Ghana avec sa production de caoutchouc qui ne lui sert, puisqu'elle n'est pas suffisamment importante, qu'à spéculer sur cette matière première.
Tant qu'à faire, tu peux aussi aller t'asseoir à leur table. En pensant que c'est pour le bien de tes enfants...
Un texte intéressant sur la convergence anticapitalisme/antiproductivisme lors du contre grenelle...et qui fait bien echo aux dépassements nécessaires des questions de personnes pour aborder les questions de positionnement...
http://www.mediapart.fr/club/blog/philippe-corcuff/070509/antiproductivisme-et-anticapitalisme-de-nouvelles-convergences
A priori je n'avais pas trop envie de rentrer dans ce genre de débat. Car finalement tout le monde avance ses pions, ses arguments. Tout cela est positionnement. Mais bon, c'est pas moi qui ait commencé zut !
Franchement, je suis le premier à dire que DCB ne me frise pas les cheveux. Benhamias surtout qui a carrément sauté le pas pour aller du côté de Bayrou et donc de... Lassalle et JJ Lasserre ou Pepela Mirande... Ici au Pays-Basque, on sait ce que ça veut dire. J'aime particulièrement Onesta qui a fait un boulot monstre, notamment pour le Pays-Basque et cela est largement reconnu aujourd'hui par les Abertzale eux-mêmes.
Ce que je pense c'est que seul Europe Ecologie peut atteindre l'équilibre dont parle Hervé Kemppf dans son livre (Comment les riches détruisent la planète) entre social et écologie. Les autres ne sont pas crédible. A droite quand on parle de social, à gauche quand on parle d'écologie. Car tout de même, le responsable du Parti de Gauche était au PS il n'y a pas très longtemps... On sait ce qu'à fait le PS jusqu'à présent en matière d'écologie. Les convertis de dernière minute aux problèmes écologiques, c'est très bien, mais il faudra un peu de temps pour savoir s'il n'y a pas là du positionnement électoraliste.
Au fait, le Parti de Gauche il tourne avec le PC en ce moment!!!!! Mais vous avez regardé le PC en matière d'écologie ?????? Je dis ça parce qu'à l'instant, j'allais dire que finalement, Le parti de Gauche part sur de très bonnes résolutions... Mais voilà, Bon je crois que nous devons regarder chacun notre poutre parce que là, quelle rigolade !
Et s'il faut choisir de rigolade je prend EE !
je vois que Didier Daenincks soutient le Parti de Gauche. J'aime beaucoup Daenincks... BOn eh ! Nous on a Vargas et Vargas, elle s'est cassé le cul à écrire un très beau texte que vous avez surement du lire.
Veuillez m'excusez, je voulais Front de gauche et pas parti de gauche !
Je pense que vous avez corrigé vous même
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