Christian Laborde par Ulf Andersen
Armé de sa Kalachnikov syllabique, Laborde tire sur tout ce qui bouge... Gauche, droite, uppercut en plein centre, ses mots boxent à tous bords, swinguent, dégomment, mettent à terre, jettent au ciel qui compte les points...
Sur le ring, Christian, le poids lourd de la langue et de la Lande, balance ses poings sans les virgules, pas le temps de souffler, ni pour le Doc, ni pour Dantec, ça fuse, crochet, double croche, ça cogne et comme dit Lubat ça JazzCogne, ça bouillonne, ça carbure, ça réchauffe la planète à grand coup de Chaud devant, et nous on se pousse, on s'écarte, on fait le grand écart quand d'autres s'encartent, on danse sur Nougaro, sur le vélo ailé de Charly Gaul, on se sent poussé des flammes dans le dos, toujours sur la corde à linge, on apprend à lire dans l'eau de l'Aspe, qu'il y'a toujours un Os en Aspe, puis Y'a Eric P et Y'a les autres qui refusent de se faire camioniser par Béton 1er et ses directives sans horizon, on fait le grand écart encore de l'aurore à l'horreur, on plonge dans Soror, oreilles sur "On", Aquarium de sons, nage des sens, Orlando erre dans Gargantaur et nous on entend caqueter des poules et les Coq du Cac 40.
La pluie ne fait plus de claquettes sur les toits en zinc, mais les mots de Christian continuent à couler dans mes tympans "ardoise d'Espagne" et ses banderilles mot-zicales feront naître des olas dans les allées de Laulhères pour une rencontre syllabique à ballons rompus que j'arbitrerai le 2 Juin aux Journées du Livre Sans frontières dans la ville d'O...
Retrouvez vite Percolateur, la chronique de Christian Laborde pour la Nouvelle République des Pyrénées...
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