Nicolas Domenach évoque la carrière de Jean-Luc Mélenchon chez Michel Drucker.
C'était un être plein dans ce qu'il faisait, complètement voué à sa passion politique et au peuple.
Il avait dès cette époque là au fond une idée du peuple, un amour pour le peuple, qui l'a beaucoup fait souffrir d'une certaine façon parce qu'il n'était pas partagé par les autres qu'il a pu rencontrer au sein du Parti Socialiste ensuite.
Parce que c'est là où je l'ai revu plus tard, quand il a fait ses classes au Parti Socialiste et qu'il était blessé par ce monde qui le rejetait, ce monde des élites roses, et qui n'accordait pas à son personnage et aux idées de l'importance.
- "Les élites roses appartenaient au gouvernement Jospin ?"
Oui c'est tout ce monde là qui était fait pour le pouvoir, ce monde des belles écoles, des intelligents, des "belles personnes" comme il disait déjà. Qui étaient doués pour le pouvoir, se partageaient le pouvoir entre eux et qui le regardaient de haut. Je me souviens de Mélenchon sortant d'un bureau national du Parti Socialiste, dirigé par François Hollande, il était vraiment meurtri par le niveau des discussions, d'abord, par le niveau intellectuel, ces types c'étaient des rase-motte, et ensuite par le fait que ces gens ne pensaient jamais au peuple, ne parlaient jamais du peuple.
- "Il était mal à l'aise"
Oui, il était très mal à l'aise du mépris que ce joli monde avait pour les idées, pour le peuple et pour lui.
Jean-Luc Mélenchon à Vivement Dimanche le 7/11/2010
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