samedi 28 février 2009

La Brigade des sifflets...


Mode d’emploi de la Brigade des Sifflets

Et c’est aussi un test grandeur réelle de la capacité des réseaux à organiser une mobilisation massive, une expérimentation de nouveaux modes d’action dont la réussite dépend de chacun d’entre nous.

1/ Vous vous reconnaissez dans cette envie de siffler un grand coup la fin de partie du gouvernement UMP et de vriller de votre ras-le-bol les oreilles qui ne supportent pas le sifflet de la contestation des citoyens de ce pays…(cf manifestation de Saint Lô)

2/ Vous avez autour de vous 10, 15 20… , enfants, parents, famille, amis, voisins, collègues qui partagent votre état d’esprit .

3/ Vous les convainquez qu’il est temps d’ouvrir les fenêtres, de se faire entendre et vous constituez votre Brigade des Sifflets

4/ Vous repérez un marchand de sifflets près de chez vous, ou vous récupérez des flûtes à bec, ou vous fabriquez des pipeaux avec un morceau de bois…Ou … Bref vous vous débrouillez pour avoir des instruments qui sifflent… et vous équipez votre brigade … Prévoyez large …la Brigade peut s’agrandir.

5/ Vous signalez que votre Brigade est prête sur ce groupe Juste un lieu, pas besoin de donner vos noms. Vous partagez vos bonnes adresses pour trouver des sifflets, vos idées pour le grand coup de sifflet…

6/ Vous surveillez l’annonce de la date du grand coup de sifflet sur ce groupe.

7 /Le jour J, vous ouvrez vos fenêtres ou vous sortez dans la rue , au square du coin, sur la place du village….avec votre Brigade, ou vous organisez un rassemblement dans le lieu de votre choix avec des Brigades voisines.

8/ A l’heure dite, SIFFLEZ … !!!!! A Tue Tête.. A vous en faire péter les poumons…pendant au moins 15 minutes.

9/ Vous racontez sur ce groupe comment ça s’est passé…Vous envoyez vos images...

10/ Vous guettez sur le groupe le prochain appel à siffler...

Source

vendredi 27 février 2009

Comment radicaliser et poétiser la prochaine journée intersyndicale, jusqu’à la victoire ?



L’annonce d’une deuxième journée unitaire le jeudi 19 mars prochain nous oblige à être tous ensemble à la hauteur de l’enjeu, chacun et chacune avec sa culture politique, syndicale, linguistique, artistique.

Un spectre flotte sur la France : L’immense désir d’une grève générale pour la dignité, politisée jusqu’à chasser, gentiment mais fermement Sarkozy, ce roi malade de ses obsessions, victime de ses passions tristes, avec son immense mépris public, Sarko 1er, vainqueur d’une élection télé-truquée, l’homme conscient de faire le mal en brisant ce qui fonctionne encore dans la République, personnage indigne de notre histoire sociale et démocratique. Le chasser, le rendre enfin inoffensif, nous délivrer maintenant, tout le monde y pense en creux. Il ne manque que l’étincelle.

Celle-ci sera conviviale et consensuelle. La radicalisation ne se décrète pas, ne s’impose jamais. Il faut accepter le mouvement unitaire tel qu’il est, et l’inviter à se dépasser, sans violenter ni exclure quiconque, en proposant des gestes simples et signifiants, qui donnent du plaisir à tout le monde et du désir de bouger, toujours plus nombreux, toujours plus déterminés, créatifs, non-violents.

MODE D’EMPLOI
Les journées unitaires, de la CFDT aux plus révoltés, comme le 29 janvier et le 19 mars, sont une occasion de retrouvailles du peuple. Ce cadre trop restreint (une journée sans lendemain ?) peut-être gentiment prolongé et survitaminé si nous parvenons à rendre possible :

Dans chaque ville, sur le site ordinaire de départ de la manifestation (ou à proximité immédiate), une occupation festive et politique de l’espace public, dès 24 heures ou 48 heures avant (ou après ?) le top départ du cortège unitaire, jusqu’à l’occupation permanente avec les beaux jours.

Ceci quitte à déclarer préalablement la manifestation à la Préfecture, et à attaquer en tribunal administratif, si elle nous la refuse illégalement.

Trois possibilités :

I - La SONO, soit électronique, soit en bandas, fanfares, orchestres, groupes rock, rap, mix, chorales, sous la forme de guinguettes grévistes. Prévoir tentes marabout, groupes électrogènes, hamacs et mobilier. Ateliers percussions pour les manifs.

II - La CANTINA, autogérée et autofinancée, buvette où l’on se restaure et l’on boit à la santé de la République libertaire, égalitaire et fraternelle et à la déconfiture prochaine du roi. Avec soupe populaire bio, garderies, ferme agricole avec animaux vivants, kiosque-librairie, imprimantes, théâtre, expositions d’arts plastiques.

III - Les FORUMS, multilingues et interpolitiques, sous la forme d’Université populaire avec les Universités en grève, ouvertes à tous les ateliers des langues parlées en France, du breton au wolof, du berbère au tamoul. Ateliers pratiques de slogans, de banderoles et de bannières polyglottes.

www.19mars2009.fr

lundi 23 février 2009

Projection Débat autour du documentaie : Nos enfants nous accueront

Jeudi 26 Février à 21h
Cinéma le Luxor à Oloron
Projection Débat autour du documentaire de Jean Paul Jaud
"nos enfants nous accuseront"




Site Officiel du Film

Alandar : soirée projection concert autour du documentaire Guerrillero


Après la soirée sans Télé, les membres de l'association Alandar organise à Bilheres en Ossau samedi prochain une autre soirée projection. Réalisé par D Gautier et Jean Ortiz enseignant chercheur à l'Université de Pau, le documentaire " Guerillero" aborde et revient sur ces deux maquis atypiques de la vallée d'Ossau, celui de Pedehourat et du Benou durant la seconde guerre mondiale. Des poches de résistance au nazisme dans lesquelles s'étaient engagés en grand nombre des républicains espagnols. Un documentaire qui nous apporte un nouveau regard sur notre histoire locale.
Il s'en suivra d'un concert cantèra avec les "Amics de Bielle", un groupe que l'on a trop rarement l'occasion de voir dans la vallée.
Ainsi, après le gros succès de leur soirée concert à la salle d'Espalungue fin janvier, cette association qui sait rassembler les post citadins contaminés avec les ossalois consanguins n'est pas prête d'arrêter ses activités culturelles... Bien au contraire une nouvelle soirée concert est en cours d'organisation et devrait se tenir fin mars avec le tryptique signé maintenant Alandar, produits et Bièrre de qualité, bonne musique et ouverture......

L'investissement et la Recherche période 1981- 2005

Sécu: Soldes du régime général et de la branche maladie sur la période 1990-2008

vendredi 20 février 2009

Sarkozy UMP blog TF1 RTL M6 RMC Europe1Le Figaro LCI BFM Paris Match Carrefour Dassault

En espérant que l'ensemble de nos lecteurs parvienne à nous passer ce titre un peu éprouvant.

mercredi 18 février 2009

Préfets: L'ampleur de la valse est inédite


En deux ans, la quasi-totalité des préfets de département et de région a été renouvelée sous l'autorité de Nicolas Sarkozy. Jamais, dans l'histoire de la Ve République, il n'avait été procédé à des mouvements d'une telle ampleur. Un véritable "kriegspiel", selon Denys Pouillard, directeur de l'Observatoire de la vie politique et parlementaire, selon lequel "l'Elysée gère et pilote, avec une stratégie d'état-major, une manière de représenter tout autant le chef de l'Etat que l'Etat".

Le Monde

L'ayurvéda un art de vivre : conférence à Oloron

Vendredi 20 Février
20h30 à la Salle Barthou


Conférence sur l'Ayurvéda animée par la psychothérapeute Michèle Gaillat Grenier

Entrée Libre

L'Ayurvéda,médecine traditionnelle de l'Inde est une connaissance de la vie qui prend en considération l'humain dans sa totalité (corps, mental, esprit) pour lui permettre de se maintenir en forme.

"Vers des sociétés post-capitalistes"

Extrait du manifeste de neuf intellectuels antillais

Dès lors, derrière le prosaïque du "pouvoir d'achat" ou du "panier de la ménagère", se profile l'essentiel qui nous manque et qui donne du sens à l'existence, à savoir : le poétique. Toute vie humaine un peu équilibrée s'articule entre, d'un côté, les nécessités immédiates du boire-survivre-manger (en clair : le prosaïque) ; et, de l'autre, l'aspiration à un épanouissement de soi, là où la nourriture est de dignité, d'honneur, de musique, de chants, de sports, de danses, de lectures, de philosophie, de spiritualité, d'amour, de temps libre affecté à l'accomplissement du grand désir intime (en clair : le poétique). Comme le propose Edgar Morin, le vivre-pour-vivre, tout comme le vivre-pour-soi n'ouvrent à aucune plénitude sans le donner-à-vivre à ce que nous aimons, à ceux que nous aimons, aux impossibles et aux dépassements auxquels nous aspirons.

La "hausse des prix" ou "la vie chère" ne sont pas de petits diables-ziguidi qui surgissent devant nous en cruauté spontanée, ou de la seule cuisse de quelques purs békés. Ce sont les résultantes d'une dentition de système où règne le dogme du libéralisme économique. Ce dernier s'est emparé de la planète, il pèse sur la totalité des peuples, et il préside dans tous les imaginaires – non à une épuration ethnique, mais bien à une sorte "d'épuration éthique 1" (entendre : désenchantement, désacralisation, désymbolisation, déconstruction même) de tout le fait humain. Ce système a confiné nos existences dans des individuations égoïstes qui vous suppriment tout horizon et vous condamnent à deux misères profondes : être "consommateur" ou bien être "producteur". Le consommateur ne travaillant que pour consommer ce que produit sa force de travail devenue marchandise ; et le producteur réduisant sa production à l'unique perspective de profits sans limites pour des consommations fantasmées sans limites. L'ensemble ouvre à cette socialisation anti-sociale, dont parlait André Gorz, et où l'économique devient ainsi sa propre finalité et déserte tout le reste. Alors, quand le "prosaïque" n'ouvre pas aux élévations du " poétique ", quand il devient sa propre finalité et se consume ainsi, nous avons tendance à croire que les aspirations de notre vie, et son besoin de sens, peuvent se loger dans ces codes-barres que sont "le pouvoir d'achat" ou "le panier de la ménagère". Et pire : nous finissons par penser que la gestion vertueuse des misères les plus intolérables relève d'une politique humaine ou progressiste. Il est donc urgent d'escorter les "produits de premières nécessités", d'une autre catégorie de denrées ou de facteurs qui relèveraient résolument d'une "haute nécessité".
Par cette idée de "haute nécessité", nous appelons à prendre conscience du poétique déjà en œuvre dans un mouvement qui, au-delà du pouvoir d'achat, relève d'une exigence existentielle réelle, d'un appel très profond au plus noble de la vie.


Ernest Breleur, Patrick Chamoiseau, Serge Domi, Gérard Delver, Edouard Glissant, Guillaume Pigeard de Gurbert, Olivier Portecop, Olivier Pulvar, Jean-Claude William

mardi 17 février 2009

La soirée Artich'o du 6 Février en images...


Pour ceux qui n'étaient pas là, et pour tous ceux qui étaient là et qui voudront revivre cette soirée magique autour des géants de la chanson française (Brel Brassens), magnifiquement rescucités par Jean Pierre Lacroix et Nacer, voici quelques images de la soirée avec la vidéo réalisée par Gérard Gourrat.

Rendez vous le 7 Mars pour la soirée autour du Printemps des Poètes organisée par l'association des journées du Livre sans frontière en partenariat avec l'Articho (Pause Tartine). Plus d'informations prochainement...

Merci à tous de faire que cette belle aventure qui commence continue à exister...

Plus d'infos sur l'Artich'O : Ici

lundi 16 février 2009

Naomi Klein : les responsables de la crise...

Par Naomi Klein le 7 fevrier 2009

Que l’on soit bien clair sur la responsabilité de cette crise ! La Réserve Fédérale, qui est une propriété privée, est le cartel responsable du crédit et de la monnaie aux Etats-Unis. En tant que tel, il porte la responsabilité de la création des circonstances qui ont conduit à la crise des supprime aux Etats-Unis, laquelle à son tour a déclenché l’entière catastrophe internationale qui se déroule sous nos propres yeux. Il me semble inconcevable que l’élite financière n’ait pas réalisé ce qui finirait par arriver. Cela étant, on doit assumer que Rockefeller & Co ont délibérément manigancé cette crise pour créer une panique et une sinistrose massives, afin de gagner le soutien au Nouvel Ordre Mondial dont Rockefeller rêve depuis longtemps – avec les banquiers gangsters [les « bangsters »] remplaçant les politiciens élus. Evidemment, toutes les devises majeures devront redescendre à zéro à travers l’hyper-inflation dans les années à venir, afin qu’ils puissent réintroduire une nouvelle devise adossée à l’or – je pense que vous découvrirez que les banquiers ont amassé la majeure partie des ressources mondiales en or, y compris tout l’or qui se trouvait auparavant à Fort Knox. Pour une étrange raison, il n’y a eu aucun inventaire de l’or américain depuis la présidence d’Eisenhower, ce qui conduit beaucoup de personnes à penser que la Fed se le soit entièrement appropriée. Soyez très méfiants – et souvenez-vous qu’Obama a obtenu la majeure partie de son financement de la part... des banques !

Source : News of tomorrow

dimanche 15 février 2009

Alandar, en quelques mots...

Cliquer sur l'image pour en savoir plus sur cette nouvelle asso en Ossau...

Blog d'Alandar

vendredi 13 février 2009

La Rage au Coeur, l'Amour à l'Ame


Article de Dominique Guillet


Sur le point d'initier la neuvième septaine de mon chemin sur cette petite planète Terre, un joyau bleu voguant dans un océan infini de centaines de milliards de galaxies, je ne peux m'empêcher de hurler ma rage. Il ne m'est pas habituel de m'épancher sur des épisodes de vie qui, au regard de l'infinitude, ne sont que de simples épiphénomènes et la partie de “moi-même” (avec toute l'incertitude quantique que recouvre ce vocable) qui médite sur le processus de désincarnation ne peut que se détacher des ignominies que l'homme occidental fait endurer à la Biosphère: Gaïa en a vu bien d'autres, en quelque 3450 millions d'années, et ses capacités auto-poétiques et facultés de régénération dépassent sûrement, de loin, l'entendement humain.

Mais la partie de moi-même qui a vécu son enfance au coeur de la misère ouvrière et des ravages éthyliques de Saint-Nazaire, qui a vécu Mai 68 comme une occasion de plus pour les CRS de se déployer dans une ville de chantiers navals aux révoltes incessantes, qui a créé le premier comité de soutien aux objecteurs de conscience en 1973 dans la Mayenne, qui est passée en jugement au Tribunal de Grenoble en tant qu'objecteur de conscience insoumis à l'ONF, qui a eu peur au milieu des maïs durant la dernière manifestation contre le surgénérateur de Malville, en 1977, alors que les grenades offensives volaient, qui dans sa jeunesse a toujours considéré le bon vieux chanvre du Néolithique comme une filière d'avenir pour la civilisation post-historique émergente, qui dans cette même jeunesse a joué des milliers de parties métaphysiques de Go dans le désintérêt le plus total de cette société mercantile et mortifère, qui a tout fait pour éviter à ses enfants les sévices de l'éducastration homologuée, qui a lutté 17 ans pour avoir le droit de distribuer des semences de tomates; cette partie de moi-même HURLE SA RAGE.

La rage aux tripes, la rage au coeur. Et les mous-tièdes de lever les bras au ciel en prônant les valeurs non-violentes de la tolérance! Que peut faire un tolérant face à un intolérant? Le tolérant qui tolère l'intolérance est un tolérant mort, physiquement ou culturellement ou spirituellement: tous les peuples Indigènes, Animistes et Païens l'ont appris à leurs dépens. Il est vrai que dans l'exemple récent de l'extermination en masse des Amérindiens, l'arc ne peut que peu face aux fusils-mitrailleurs. Et comme le décrit si bien Roger Heim, l'épuration ethnique fit rapidement place à l'érosion des sols et à la désertification. Ce sont les effets collatéraux du même paradigme: la théologie de l'annihilation.

Alors qu'il est encore des Grenelleux non repentis pour se pâmer devant quelques miettes qu'on leur a jetées en pâture, alors que les culs-bénis de la pensée positive s'extasient devant la prise de conscience écologique qui monte, qui monte, qui monte (et qui fait des petits chatouillis au Capitalisme!), et bien la Biosphère se meurt et crève même et crève encore.

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jeudi 12 février 2009

Réunion du Comité de soutien NPA à Oloron

La réunion se tiendra Vendredi 13 Février à 20h30 à la Villa bourdeu, ( syndicat d'initiative , face à la salle Jeliote. Il faut monter les escaliers sur le parvis, c'est la porte de gauche, et monter au 1er étage ).

Télécharger Ici l'interview de membres du NPA par Francis Cha pour Radio Oloron

mercredi 11 février 2009

Journées Libertaires à Pau

Journées libertaires à Pau. Du 11 au 14 février, la CNT-AIT et sa section étudiante, la Coordination libertaire étudiante, organisent en collaboration avec le Cercle Louise-Michel et les Editions du temps perdu, des journées libertaires à Pau. Au programme :

– mercredi 11, faculté des lettres : exposition « Féminisme et anarchisme » ; à 18 h 30, conférence-débat avec Claire Auzias (« Louise Michel et le féminisme »).

– jeudi 12, faculté des sciences : exposition « L'autogestion » ; à 18 h 30, conférence-débat « La lutte d'Abesse, un exemple de lutte autogérée aujourd'hui » ; à 21 h 30, concert à la Maison de l'étudiant avec Arnapy et Aahidanca.

– vendredi 13, faculté des lettres : à 18 h 30, conférence-débat avec Raymond Espinose (« Albert Cossery ») ; à 21 h 30, projection du film Vivir la utopia.

– samedi 14, local de la CNT-AIT, 18, rue Jean-Baptiste-Carreau : à midi, vernissage de l'exposition « La frontière » ; à 14 heures, conférence-débat avec Pierre-Henri Zaidman (« Le mandat impératif ») ; à 16 heures, conférence-débat « L'Association internationale des travailleurs aujourd'hui, l'exemple de la FORA argentine et de la CNT espagnole », avec la participation d'un militant de chacune de ces organisations.

mardi 10 février 2009

Rencontre de la décroissance, jeudi 12 février, Lutter contre la PUB

Ce mois-ci la rencontre Gédéol sera un atelier pratique.
Suite au stage de désobéissance civile et action non violente organisé en novembre, nous vous proposons de passer à la pratique. Contre la lobotomisation continue qu'est la publicité, rendez-vous...

Jeudi 12 à 20H30, à Oloron, au centre d'animation, rue de Sègues (rond point de la JAO).
Renseignements : 05 59 39 25 47

lundi 9 février 2009

Ah la recherche de Sarkozy...

Droit dans le mur ?

In front of the Ernst & Young building (Los Angeles)

samedi 7 février 2009

LE(S) SENS DE LA VILLE


L’appréciation sensorielle de la ville ne saurait se réduire à celle d’une architecture de pierre, c’est‑à‑dire à une nature morte ; les bruits, les odeurs, le mouvement de la ville définissent autant son identité que son dessin et ses perspectives.Alain Corbin
La ville du 21e siècle est complexe et le foisonnement des analyses techniques et des règlementations nous ferait presque oublier la poésie contenue dans tout espace urbain… Ainsi cette exposition repart de l’essentiel : la ville est d’abord ressentie avec le corps. Nos perceptions des images, des sons ou des odeurs façonnent notre relation immédiate à la ville, que nous apprécions pour ses commodités et ses distractions ou que nous rejetons pour son bruit et sa pollution.
À ces sensations individuelles répondent les propos des chercheurs : les historiens ont construit une histoire urbaine des sensibilités ; l’anthropologie a exploré le rôle de la vue, de l’odorat ou de l’ouïe dans la mémoire collective et les rapports sociaux des citadins ; les paysages visuels et sonores retiennent l’attention des géographes et des architectes, qui étudient désormais les ambiances des villes et des quartiers.
L’ensemble de ces approches conduit à une lecture sensible de la ville, un urbanisme sensoriel qui essaie de comprendre ce que ressentent les habitants dans leur usage quotidien de l’espace public, en dépassant la prédominance de l’oeil et le j’aime / j’aime pas.
En élargissant l’éventail des perceptions, en s’interrogeant sur leurs racines historiques et culturelles, en confrontant l’expérience individuelle à la parole des spécialistes, cette exposition aborde aussi quelques‑uns des grands enjeux contemporains (le développement durable, le renouvellement urbain ou encore le vivre ensemble) pour nourrir une vision plus riche et plus collective du territoire de la ville.

Exposition au Rize-Centre Mémoires & Société-Du 5 février au 30 mai 2009-Du mardi au samedi de 12h à 19h Le jeudi de 17h à 21h-23-25 rue Valentin-Haüy 69100 Villeurbanne-Entrée libre
Vernissage le vendredi 6 février à partir de 18h


Retrouvez l'autre manière de découvrir la et les ville(s) sur Le blog de la ville

Le Lab'oratoire à l'entropie...



Le lab'oratoire à l'entropie à pau le 28 Janvier 2009...avec Sébastien Tillous (l'homme Korg), Jean Luc Vertut (déclameur), Bruno Viougeas (slammeur enflammé), et Nicolas Loustalot(Motsicien)...

jeudi 5 février 2009

Oloron Ste-Marie fait son Carnaval samedi...

samedi 7 février à partir de 16h
Et c'est l'occasion pour la vieille rivalité, entre les quartiers d'Oloron et de Sainte-Marie, de refaire surface et de transformer l'évènement en règlement de compte sauvage et convivial.
Au programme : grand Charivari, affrontement des quartiers de Sainte-Croix et de Sainte-Marie lors du jeu de Soule, vin chaud à la cathédrale, repas le soir et scène ouverte, avec comme invités Pakopolen.
Rendez-vous Place St Pierre, habillé en noir (si vous voulez supporter l'équipe de Sainte-Croix) ou blanc (si vous voulez soutenir l'équipe de Sainte-Marie). Apportez vos instruments, casseroles, marmites et autres...

Il ne nous entend pas, nous non plus !!!



Jeudi soir, éteignez votre téléviseur! Il ne nous entend pas, nous non plus !!!
Les rendez-vous sont fixés devant les mairies.. Mais si vous n'avez pas
cette possibilité, au moins, éteignez votre téléviseur pendant son show
télé. Histoire de faire tomber les statistiques d'audience.

Et diffusez très largement autour de vous !!!!

mercredi 4 février 2009

Soirée concert à L'articho ce vendredi 6 Fevrier à 20h30 au Centre Social La Haüt


L'Artich'O vous ouvre ses portes pour une nouvelle soirée sous le nom de code BBC (Brel, Brassens, Cohen) le 6 Février à 20h30 au Centre Social La Haüt à Oloron.

La première partie sera assurée par les membres du collectif qui liront des textes BBC accompagnés au Cajon et sur fond de vidéo montage...

Pour la deuxième partie, Jean Pierre Lacroix (contrebasse) et Ali Nasser (Guitare, voix) nous feront voyager dans l'univers poético-musical de ces grands noms de la chanson française...

Des assiettes combinés seront proposés (6€) ainsi que des boissons fraiches et chaudes au Bartich'O...

Entrée pour la soirée : 5€

Plus d'infos sur le site de L'Articho

mardi 3 février 2009

Antenne Ouverte sur Radio Oloron avec Gédéol

Antenne ouverte à Radio Oloron jeudi 5 février à 19H :

Appelez le 05 59 39 99 00 et donnez votre avis sur

-l'écologie,
-la décroissance,
-la récession,
-la crise,
-notre émission...

lundi 2 février 2009

Cours de Danse Africaine à Oloron avec Manuelle Bernard

L'atelier proposé par Son et Silence sera animé par Manuelle Bernard, tous les mardis de 19h30 à 21h au Dancing du Bel Automne à côté du jardin public.
Tarif 75€ par trimestre
Démarrage des ateliers Mardi 3 Février
Renseignements au 06-26-26-51-03

dimanche 1 février 2009

L’affaire de Tarnac : symptôme d’une société psychotique

Article écrit par Jean-Claude Paye pour le réseau voltaire

Le 11 novembre 2008, les policiers français ont procédé à la spectaculaire interpellation d’un groupe de « terroristes présumés » dans un petit village de Corrèze. Deux mois plus tard, il apparaît qu’il s’agit en réalité de jeunes gens réfractaires à la société de consommation et de surveillance, et que l’instruction ne dispose d’aucune preuve à charge. Le sociologue Jean-Claude Paye, qui étudie depuis plusieurs années la dérive autoritaire des sociétés occidentales, analyse ici cet étrange usage des lois anti-terroristes.

L’affaire de Tarnac est exemplaire d’un processus rapide de subjectivation de l’ordre juridique. On est poursuivi pour terrorisme, non pas sur base d’un délit matériel déterminé, mais en fonction d’une virtualité construite par l’imaginaire du pouvoir. Le 11 novembre 2008, dans le cadre de « l’opération Taïga », 150 policiers ont encerclé Tarnac. Simultanément, des perquisitions étaient menées à Rouen, Paris, Limoges et Metz. L’interpellation de 10 jeunes gens est avant tout un spectacle destiné à créer l’effroi.

Leur arrestation serait en rapport avec des actes de sabotages de lignes de chemin de fer, qui ont causé, le 8 novembre, le retard de certains TGV sur la ligne Paris-Lille. Les actes malveillants, l’arrachage de plusieurs caténaires, ont été qualifiés de terroristes, alors qu’ils n’ont, à aucun moment, menacé la vie humaine. L’accusation, qui dit disposer de nombreux indices, notamment des écrits et la présence de cinq suspects près de lignes sabotées au moment des faits, reconnaît n’avoir aucune élément matériel de preuve.

C’est leur profil qui justifie leur inculpation. Ils ont été arrêtés car « ils tiennent des discours très radicaux et ont des liens avec des groupes étrangers » et nombre d’entre eux « participaient de façon régulière à des manifestations politiques », par exemple : « aux cortèges contre le fichier Edvige et contre le renforcement des mesures sur l’immigration » [1] Quant à leur logement, il est désigné comme un « lieu de rassemblement, d’endoctrinement, une base arrière pour les actions violentes ».
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Comité de Soutien de Pau